Cet article date de plus d'un an.

Orages : dix jours après les intempéries, le désarroi des habitants du Taillan-Médoc

Publié
Orages : dix jours après les intempéries, le désarroi des habitants du Taillan-Médoc
Orages : dix jours après les intempéries, le désarroi des habitants du Taillan-Médoc Orages : dix jours après les intempéries, le désarroi des habitants du Taillan-Médoc (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - C. Albo, N. Pressigout, D. Dubois
France Télévisions
France 3

De violents orages de grêle se sont abattus sur le Taillan-Médoc, en Gironde, il y a dix jours. 80% des habitations de la commune ont été touchées. Les sinistrés sont toujours sous le choc, et doivent trouver des solutions pour se reloger.

Dès qu'il pleut, l'eau s'infiltre dans les toits des habitations du Taillan-Médoc (Gironde), malgré les bâches. Les plafonds peuvent s'effondrer à tout moment. Une situation très compliquée pour Stéphanie Fabre, qui doit suivre une chimiothérapie à domicile. "Tout est saturé. La mairie est en contact avec les agences immobilières, les bailleurs sociaux, il n'y a rien", confie-t-elle. Quelques rues plus loin, un couple de personnes âgées a aussi vu sa maison bombardée par les grêlons. Sa restauration prendra des mois. Ils sont en attendant réfugiés chez leur fils, très à l'étroit.

Plus de 150 logements inhabitables

À la mairie, un numéro spécial a été mis en place pour recenser les besoins de chaque sinistré. Les espoirs de recevoir une offre dans le même secteur sont minces. "Les communes autour ne peuvent pas absorber toute la demande de logements, (…) il va y avoir effectivement des vies qui vont devoir s'adapter, pendant quelques mois malheureusement", déplore Germain Isern, directeur de cabinet de la mairie du Taillan-Médoc. Francine et son mari, 80 et 83 ans, venaient de terminer l'entière rénovation de leur maison. "À 83 ans, je n'aurais jamais espéré un truc comme ça", s'attriste-t-il. Plus de 150 logements sont désormais inhabitables au Taillan.

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.