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"Le gymnase était plein à craquer" : 500 à 600 naufragés de la route ont trouvé refuge à Bièvres dans l'Essonne

Hébergement, repas et boissons chaudes... Plusieurs centaines d'automobilistes bloqués sur la N118 mardi, ont été accueillis pour la nuit dans le gymnase de la ville de Bièvres (Essonne), raconte mercredi sur franceinfo des employés municipaux mobilisés.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Des personnes marchent sur la N118, près de Velizy-Villacoublay (Yvelines), le 6 février 2018. (SAMUEL BOIVIN / AFP)

Près de 2 000 automobilistes bloqués ont dû abandonner leur véhicule sur la N118 au sud-ouest de Paris, dans la nuit de mardi 6 à mercredi 7 février. Parmi eux, 500 à 600 personnes ont été accueillies dans le gymnase à Bièvres, en Essonne, qui se trouve à seulement quelques mètres de la route nationale, selon un salarié de la commune présent sur place et joint par franceinfo. "Le gymnase était plein à craquer", raconte une autre employée municipale.

Des pompiers et des militaires pour encadrer

La N118 à quelques mètres et l'A86 à un kilomètre, certains automobilistes ont fait le trajet pour dormir au chaud dans le gymnase de Bièvres. Des pompiers et des militaires, venus de la base voisine de Vélizy-Villacoublay, ont encadré l'opération au cours de laquelle des repas et des boissons chaudes ont été servis, d'après l'employé municipal. Des lits de camp ont par ailleurs été installés.

La maire de la ville de Bièvres, Anne Pelletier-Le Barbier, a passé toute la nuit sur place, selon une autre employée municipale en mairie. Des riverains sont allés aider les personnes bloquées dans la neige, que ce soit sur la chaussée ou au gymnase, a-t-elle expliqué.

Des personnes encore accueillies

"Encore 500 personnes" se trouvent dans le gymnase de Bièvres, a annoncé sur franceinfo Josiane Chevalier, préfète de l’Essonne, mercredi en fin de matinée. "Un corridor sera fait avec les forces de l'ordre pour que les personnes puissent rejoindre les véhicules qui ont été mis sur le côté. On a dégagé une voie pour qu'ils puissent repartir", a-t-elle expliqué.

"Ces personnes sont accompagnées par des navettes de pompiers et de militaires. On a mis un maximum de moyens pour qu'ils puissent accéder à leur véhicule en sécurité", a précisé Josiane Chevalier. Onze structures d'accueil ont été ouvertes dans le département de l'Essonne.

Nous n'avons à déplorer aucun problème humain ou matériel

Josiane Chevalier
préfète de l'Essonne

à franceinfo

"Malgré des maraudes qu'on avait mises en place avec les pompiers, la Protection civile et la Croix-Rouge, il y a des lieux qui n'étaient pas accessibles dans la nuit. Il y a des personnes qui n'ont pas pu être aidées", a regretté Josiane Chevalier.

La préfète a voulu tordre le cou à la rumeur qui circule sur les réseaux sociaux indiquant que les personnes qui avaient laissé leur véhicule sur le bord de la route seraient verbalisées : "Il en n'est pas question. Les véhicules ne seront ni verbalisés, ni mis en fourrière et il n'y aura pas de frais pour les personnes qui vont rejoindre leur véhicule. C'est la moindre des choses. Cette rumeur a beaucoup inquiété les personnes qui sont dans le gymnase", a expliqué Josiane Chevalier.

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