Changement climatique : le secrétaire général de l'ONU met en garde contre la "vulnérabilité" des Caraïbes
Antonio Guterres a ouvert le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté des Caraïbes, dimanche.
Ils sont "en première ligne". Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a mis en garde, dimanche 3 juillet, contre la "vulnérabilité" des Caraïbes face au dérèglement climatique. "Les petites îles et les Etats côtiers de faible altitude dans les Caraïbes sont particulièrement vulnérables à ce qui représente sans doute le défi le plus important auquel le monde ait à faire face actuellement : la crise climatique", a-t-il déclaré en ouvrant le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (Caricom) à Paramaribo, au Surinam, qui se déroule jusqu'à mardi.
"Les Caraïbes sont en première ligne de l'urgence climatique mondiale", a-t-il relevé, réclamant des actions urgentes pour réduire les émissions de CO2 et l'élaboration de "solutions" car "nous n'avons pas de temps à perdre". Sur Twitter, il a relevé que le Surinam était "l'un des rares pays à être négatif" en matière d'émissions de CO2 "et un leader dans la protection de la biodiversité. Un exemple pour la population, pour la prospérité et pour notre planète."
Par ailleurs, concernant l'endettement qui a gonflé du fait de la pandémie de Covid-19 et des conséquences de la récente invasion de l'Ukraine par la Russie, Antonio Guterres a estimé nécessaire "un assouplissement immédiat pour les pays en développement dont la dette arrive à échéance". Selon lui, cela doit passer par une réforme du système financier pour pouvoir garantir un "accès au financement" à des pays en développement ainsi que par une renégociation de ces dettes souveraines.
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