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Les Bonnets rouges demandent à Hollande de venir entendre en Bretagne leurs revendications

"Les Bonnets rouges espèrent être enfin entendus et rappellent qu'ils sont d'ores et déjà prêts, si besoin, à un Printemps des Bonnets Rouges...", ajoutent-ils par communiqué.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le porte-parole des Bonnets rouges, Thierry Merret (à droite), l'administrateur de l'Institut de Locarn, Pierre Le Mat (au centre) et le maire DVG de Carhaix, Christian Troadec (à gauche), aux premiers états généraux de Bretagne, à Morlaix (Finistère), samedi 8 mars 2014. (FRED TANNEAU / AFP)

Ils veulent que le chef de l'Etat viennent à eux : les Bonnets rouges demandent dans un communiqué au président François Hollande de venir entendre "sans tarder" dans la région leurs 11 revendications phares. Ils doivent les annoncer samedi 8 mars lors de leurs premiers états-généraux de Bretagne organisés à Morlaix (Finistère).

"Les Bonnets rouges espèrent être enfin entendus et rappellent qu'ils sont d'ores et déjà prêts, si besoin, à un Printemps des Bonnets Rouges...", ajoute le communiqué. "C'est une vraie démocratie qui est en train de se mettre en place en Bretagne au nom des populations qui y habitent", s'est félicité devant la presse Christian Troadec, porte-parole du mouvement et maire DVG de Carhaix (Finistère).

11 revendications issues des 15 000 "doléances"

Le collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne", à l'origine du mouvement des Bonnets rouges, demandent : le développement des infrastructures et des modes alternatifs de transport et des énergies renouvelables, une relocalisation de la finance, l'officialisation de la langue et de la culture bretonnes et le renforcement de l'expérimentation, le dialogue et la transparence, indique le document.

Ils demandent également que la Bretagne se dote de ses propres médias audiovisuels et numériques et revendiquent une "Bretagne forte à 5 départements avec relocalisation des décisions politiques".

Ces revendications s'ajoutent aux 4 demandes fondatrices du mouvement, soit la suppression définitive de l'écotaxe poids lourds, la fin du dumping social et de "l'avalanche de normes et de contraintes administratives", ainsi que la relocalisation des décisions en Bretagne.

Ces onze revendications sont issues des quelque 15 000 doléances provenant de la cinquantaine de comités locaux qui se sont créés au cours des derniers mois dans toute la Bretagne historique.

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