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Deux personnes mises en examen pour avoir piraté des distributeurs de billets et dérobé 280 000 euros

Plusieurs interpelations ont eu lieu dans différentes villes, indique le parquet de Paris dans un communiqué. Les enquêteurs les soupçonnent d'appartenir à une organisation agissant sur l’ensemble de l’Europe.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Image d'illustration. (PATRICK LEFEVRE / MAXPPP)

Plusieurs personnes soupçonnées d'appartenir à une filière internationale de piratage de distributeurs ont été interpellés entre dimanche 10 et mardi 12 mai dans les villes de Colombes, Laval et Nice, indique vendredi 15 mai un communiqué du parquet de Paris. 

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Une possible filière à l'échelle européenne

À chaque fois, les personnes arrêtées tentaient de dégrader un distributeur automatique de billets. Deux des hommes interpellés, âgés de 26 et de 31 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire ce jeudi. Ces interpellations interviennent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 16 mars, notamment pour "vols en bande organisée", après une enquête entamée le 1er février. Les enquêteurs soupçonnent les personnes interpellées d'appartenir à une organisation "agissant sur l’ensemble de l’Europe".

Le priatage des distributeurs par "jackpotting"

L'organisation "ciblait des DAB qu’elle dégradait de nuit pour y connecter un dispositif numérique, précise le communiqué. Elle laissait à un hacker agissant depuis l’étranger la prise de contrôle du logiciel de distribution de billets". Cette méthode de piratage, appelée "jackpotting" permet de "prendre le contrôle à distance de la distribution de billets d’un distributeur automatique et de le vider de son contenu sans débiter les comptes de clients", précise le parquet. 

Le parquet indique par ailleurs que "les investigations ont permis de mettre en lumière 19 faits commis en banlieue rennaise, dans les Pays de la Loire, en Picardie, dans les Alpes-Maritimes et en région parisienne pour un préjudice évalué à près de 280.000 euros". Cette affaire est "emblématique des nouveaux modes d’action des organisations criminelles".

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