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Comment Candy Crush nous rend accros

En un peu plus d'un an, ce petit jeu disponible sur smartphones et sur Facebook est devenu le plus joué au monde avec plus de 130 millions d'aficionados.

Article rédigé par Louis San
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Capture d'écran d'une vidéo YouTube de l'éditeur de jeux King Digital Entertainment présentant le jeu "Candy Crush Saga". (YOUTUBE / FRANCETV INFO)

Après Angry Birds et Farmville, c'est le jeu-auquel-tout-le-monde-joue depuis des mois. Candy Crush Saga, communément appelé Candy Crush, est devenu le jeu le plus joué au monde avec 130 millions d'adeptes sur l'ensemble du globe, rapporte 20minutes.fr, lundi 2 septembre. Il y a sur Instagram plus de 436 000 photos avec le mot-clé #candycrush, et le jeu apparaît même dans un clip du Sud-Coréen Psy, comme le rappelle le site américain Buzzfeed (en anglais).

Mais ces informations vous sont peut-être inutiles. Vous connaissez sûrement déjà le jeu. Pire : vous êtes fâchés avec les tablettes de chocolat, vous rêvez de bonbons en ligne, vous lancez régulièrement des "Delicious" et des "Sweet" avec une grosse voix à la Barry White ? Alors vous êtes déjà accro. Francetv info vous explique ce qui vous a fait plonger.

C'est facile à utiliser

Le principe de Candy Crush est simple et familier : aligner des éléments pour les faire disparaître afin de laisser de la place pour que d'autres pièces tombent d'une cascade invisible. Il rappelle les classiques Tetris ou encore Colums. Et comme sur ces titres, moins de 30 secondes sont nécessaires pour aligner sa première ligne et la voir se volatiliser. Sur Facebook, il suffit de deux clics. Sur tablette ou smartphone, c'est juste un glissement de doigt. "C'est cette simplicité qui le rend si addictif", raconte sur Slate une journaliste accro.

C'est mignon

S'il rappelle Tetris, Candy Crush est bien plus séduisant que son ancêtre avec son graphisme enfantin et coloré. Exit les briques, vous manipulez des bonbons en gélatine. Rouges, bleus, mauves, orange ou verts, ils brillent et sont appétissants. La fenêtre de jeu est même surmontée d'un auvent de camion de glacier. Bref, vous avez l'impression d'être dans un monde merveilleux ou un parc d'attractions. Le succès du jeu doit beaucoup à ce design familial qui convient aux femmes, aux hommes, aux enfants, aux seniors. Et le rend immédiatement reconnaissable.

Capture d'écran du jeu Candy Crush Saga, ici sur Facebook. (FRANCETV INFO)

C'est toujours à portée de main

Sur votre ordinateur avec Facebook, dans le salon avec une tablette, ou dans les transports sur votre smartphone, Candy Crush n'est jamais bien loin. Du coup, la tentation est constante. Les parties sont courtes, on peut facilement jouer entre deux stations de bus ou dans la salle d'attente du médecin. Sans compter que le jeu "est construit de telle sorte qu'il sollicite le côté 'mécanique' du cerveau : on peut y jouer comme on griffonnerait sur un bloc-notes en étant au téléphone", explique sur Le Plus Janos Boudet, manager en R&D chez Nintendo European Research and Development (NERD).

C'est en permanence réactualisé

Avec plus de 400 niveaux, Candy Crush propose des heures et des heures de jeu. Les premiers sont faisables rapidement et on a tout de suite l'impression d'avancer. "Je pense qu'en deux jours, on peut arriver au niveau 70", a expliqué sur France info Adrien Serres, fondateur de Wazapp, agence conseil en communication et développement en technologies mobiles.

Le niveau augmente de façon progressive et les difficultés, comme les comptes à rebours et les nombres limités de mouvements, sont des défis que l'on prend goût à relever. "Le jeu est mis à jour régulièrement, ce qui le rend quasiment impossible à terminer. Son niveau de difficulté est par ailleurs suffisamment complexe pour intéresser le joueur, mais aussi suffisamment accessible pour ne pas le décourager", résume Le Figaro.

C'est la compétition avec vos amis, votre famille

Le jeu vous propose de partager vos performances sur les réseaux sociaux. Vous pouvez comparer vos résultats avec vos proches, connaître l'état de leur avancement. "C'est drôle de voir l'évolution de ses amis, de réussir à leur passer devant et te faire griller parce que tu restes coincé 42 jours sur le même niveau. J'ai plusieurs copains qui ont fini le jeu et j'ai juste envie d'y arriver aussi", a raconté Charlotte, 37 ans, à 20minutes.fr.

L'aspect social du jeu ne réside pas que dans la compétition, il y a également le côté collaboration lorsque vous demandez de l'aide à vos contacts Facebook quand vous êtes bloqué à un niveau. 

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