Profanation de la stèle d'Izieu : Emmanuel Macron dénonce "un acte indigne et lâche qui ne restera pas impuni"
Le président de la République a fermement condamné l'acte qui a dégradé la stèle en mémoire des déportés d'Izieu, à Lyon.
Emmanuel Macron a fermement condamné mardi 8 août la profanation d'une stèle en mémoire de 44 enfants juifs et sept adultes déportés après la rafle d'Izieu, dans l'Ain. Cette stèle, érigée à Lyon en 1944, se trouve derrière le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation (CHRD), un musée consacré à la seconde guerre mondiale.
Le président de la République a dénoncé dans un communiqué "un acte indigne et lâche qui ne restera pas impuni". "Les auteurs de cette profanation d'une ampleur sans précédent seront recherchés et traduits en justice avec la dernière détermination", précise le message de l'Elysée. Emmanuel Macron a aussi adressé "aux familles des victimes et aux responsables du site d'Izieu sa sincère sollicitude".
"On va la reconstruire"
La stèle, qui porte les noms de toutes les victimes, "a été profanée, brisée et arrachée" a expliqué lundi Jean Lévy, le président régional de l'association des Filles et fils de déportés juifs de France (FFDJF). "Nous sommes effondrés, mais nous ne baissons pas les bras. On va la reconstruire", a-t-il ajouté, précisant que la FFDJF allait "porter plainte, avec la mairie de Lyon".
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, chargé des relations avec les cultes, avait souligné dès lundi soir que "cet acte lâche et odieux heurte la mémoire des victimes et constitue un affront aux valeurs de la République".
Cet acte lâche et odieux heurte la mémoire des victimes et constitue un affront aux valeurs de la République.https://t.co/Fkf32Eh68V
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 7 août 2017
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