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Près d'un million d'euros en liquide ont été saisis lundi lors de perquisitions dans une cité de Tremblay-en-France

C'est l'une des plus importantes saisies réalisées dans le cadre d'un démantèlement de trafic de drogue, a-t-on appris de source judiciaire.Au total, 980.000 euros, entre 1,5 et 2 kg de cocaïne, 300 à 400 grammes d'héroïne, la même quantité de cannabis et un pistolet automatique ont été mis au jour par les policiers.
Article rédigé par France2.fr
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Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) (France 2)

C'est l'une des plus importantes saisies réalisées dans le cadre d'un démantèlement de trafic de drogue, a-t-on appris de source judiciaire.

Au total, 980.000 euros, entre 1,5 et 2 kg de cocaïne, 300 à 400 grammes d'héroïne, la même quantité de cannabis et un pistolet automatique ont été mis au jour par les policiers.


Quatre interpellations

Au cours de cette opération qui a débuté vers 8h lundi matin, quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, selon une source proche de l'enquête. La somme d'argent en liquide saisie était si importante que les enquêteurs ont mis plusieurs heures à la compter.

L'enquête, réalisée à l'initiative du commissariat de Villepinte, a été confiée à la police judiciaire de la Seine-Saint-Denis.
"C'est un succès total pour les policiers de Villepinte, après de longs mois d'enquête et un travail remarquable", s'est félicité auprès de l'AFP le maire François Asensi (PCF).

"Mais c'est un début. Cette opération ne va pas arrêter le trafic et surtout les réseaux mafieux qui entendent organiser la vie des habitants et qui exercent une pression psychologique sur la population", a-t-il poursuivi.

C'est dans ce quartier du Grand ensemble, au centre de Tremblay-en-France, que se concentrent les problèmes de délinquance et de drogue de la ville.
M. Asensi estime néanmoins que "ce qui s'est vu aujourd'hui n'est pas propre à Tremblay-en-France mais existe dans des centaines de lieux en Ile-de-France".
"Ce n'est pas au maire d'assurer l'ordre public. On voit que l'Etat est absent dans des zones laissées en déshérence, au niveau social d'abord", a dénoncé l'élu local.

Le directeur adjoint de la Police judiciaire de Paris, Jean-Jacques Herlem, a reconnu à la télévision qu'il était "dur de réprimer les trafics" dans les cités. "Ce qui est compliqué, c'est de réunir des éléments à charge contre ces trafiquants, dont la seule place est sous les verrous", a-t-il poursuivi.

"On a arrêté 600 trafiquants de stupéfiants sur la Seine-Saint-Denis l'année dernière et 3.000 pour toute la région parisienne", a-t-il affirmé.

Interrogé sur le nombre de "points de deal" actuellement, Jean-Jacques Herlem a répondu: "Sur Paris et la petite couronne, on a une centaine d'objectifs".

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