Nouvelle-Calédonie : le Medef demande qu'"on remette en place des dispositifs de chômage partiel" pour les entreprises touchées

Le patron du Medef appelle aussi à ne pas se "désintéresser du nickel" pour des question d'"autonomie et de prospérité" de l'archipel.
Article rédigé par franceinfo
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Patrick Martin, le président du Medef, le 21 mai 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Il faut que l'État rétablisse l'ordre public et ensuite, il va falloir qu'on soutienne ces entreprises", soutient Patrick Martin, le président du Medef, mardi 21 mai sur France Inter. Il demande au gouvernement des gestes forts pour les entreprises touchées par les émeutes en Nouvelle-Calédonie.

"Il va falloir qu'on remette en place des dispositifs de chômage partiel" et "que les dispositifs comparables à celui de catastrophe naturelle soient activés". S'agissant du chômage partiel, "ça a existé dans d'autres circonstances", rappelle-t-il. Une allusion à la crise du Covid-19. "Les assureurs font leur travail. D'ores et déjà, ils sont sur les dossiers. Il va falloir accélérer les procédures", ajoute-t-il. Depuis le début des émeutes, environ 400 entreprises et commerces ont subi des dégradations dans Nouméa et les villes alentour, selon le procureur de la République.

Y a-t-il un risque que les émeutes nuisent aux investissements dans l'archipel ? "C'est possible, et singulièrement s'agissant du nickel", répond Patrick Martin. "On sait tous que la Nouvelle-Calédonie détient 20 à 30% des réserves mondiales de nickel, qu'à ce jour ces réserves ne sont pas exploitées dans les meilleures conditions", rappelle-t-il. 

Pour lui, "il faut être très attentif à ce qu'en termes d'autonomie stratégique, de souveraineté mais également de prospérité du territoire, on ne se désintéresse pas du nickel" ni "d'une manière générale, de l'activité économique en Nouvelle-Calédonie".

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