Manifestations anti-bassines : enquête sur le temps d'action des secours à Sainte-Soline
Samedi 25 mars à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), vers midi, des centaines de manifestants partent à l'assaut de la barrière érigée par les forces de l'ordre autour de la bassine. En première ligne, un groupe d'activistes lance des projectiles et des cocktails molotov. Les gendarmes ripostent, alors que des éléments violents se sont infiltrés dans les cortèges. À 12h45, des fourgons prennent feu. À 13h30, au plus fort des affrontements, au milieu des gaz lacrymogènes, un manifestant s'écroule.
L'homme est encore dans le coma deux jours plus tard
Blessé à la tête par un projectile, l'homme de 32 ans, fiché S, est connu pour son appartenance à l'ultragauche. Un de ses camarades dit avoir appelé le SAMU à 13h35, car l'état du blessé semble s'aggraver. Un observateur de la ligue des droits de l'homme arrive sur place à 14h45. Selon lui, le SAMU aurait eu ordre de ne pas intervenir par le commandement, ce que contestent les autorités. Un médecin de la gendarmerie se déplace à 15h10. À 16h10, le SAMU arrive et le blessé est héliporté à l'hôpital une heure plus tard. Il est encore dans le coma, lundi 27 mars.
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