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Le gouvernement pourrait annoncer lundi les nouvelles mesures d'économies promises par Nicolas Sarkozy.

Un conseil des ministres se tiendra lundi matin à l'Elysée. Il s'agira de boucler le budget alors que l'économie française accumule les signes d'essoufflement. La ministre du Budget a précisé que le gouvernement privilégierait les économies de dépenses.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Valérie Pécresse, ministre du Budget, a annoncé que le gouvernement privilégierait les économies de dépenses. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Un conseil des ministres se tiendra lundi matin à l'Elysée. Il s'agira de boucler le budget alors que l'économie française accumule les signes d'essoufflement. La ministre du Budget a précisé que le gouvernement privilégierait les économies de dépenses.

Nicolas Sarkozy a abaissé la semaine dernière de 1,75% à 1% la prévision de croissance de la France pour 2012, obligeant les pouvoirs publics à trouver six à huit milliards d'euros pour permettre à Paris de respecter ses objectifs de réduction de déficits.

Bercy a laissé entendre à plusieurs reprises qu'un relèvement de la TVA dans certains secteurs qui bénéficient d'un taux réduit à 5,5%, comme la restauration, la construction ou les services à la personne notamment, était à l'étude. La ministre du Budget Valérie Pécresse a toutefois souligné mercredi que le gouvernement privilégierait les économies de dépenses.

Epargner les plus modestes

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a laissé entendre pour sa part que les personnes aux revenus les plus modestes seraient épargnées. "Les décisions seront prises dans un grand souci de justice de façon à répartir les efforts équitablement pour qu'ils ne soient pas supportés par les plus modestes", déclare-t-il dans une interview accordée à Nice Matin publiée vendredi.

Restaurer la crédibilité

La France veut à tout prix protéger sa note AAA auprès des agences de notation mais cherche aussi à donner des gages de crédibilité aux marchés financiers et à ses partenaires de la zone euro.

Le gouvernement français pourrait se retrouver dans l'obligation de communiquer des mesures supérieures à huit milliards d'euros ou de faire de nouvelles annonces dans les prochains mois à mesure que le ralentissement économique se matérialise et laisse entrevoir une nouvelle phase de récession.

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