Cet article date de plus de treize ans.

Le docteur Stéphane Delajoux s'est défendu vendredi d'avoir commis des erreurs dans le suivi de l'opération de Johnny

"Le lendemain matin de l'intervention, je l'ai vu, j'ai pu l'examiner, voir sa cicatrice, voir si tout allait bien et il allait bien, il allait parfaitement bien", a déclaré Stéphane Delajoux sur Europe 1."J'ai demandé des examens complémentaires (...) et lorsque je suis revenu en fin d'après-midi dans sa chambre, il n'était plus là".
Article rédigé par France2.fr avec Reuters
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Johnny Hallyday et le docteur Delajoux (AFP Olivier Laban-Mattei)

"Le lendemain matin de l'intervention, je l'ai vu, j'ai pu l'examiner, voir sa cicatrice, voir si tout allait bien et il allait bien, il allait parfaitement bien", a déclaré Stéphane Delajoux sur Europe 1.

"J'ai demandé des examens complémentaires (...) et lorsque je suis revenu en fin d'après-midi dans sa chambre, il n'était plus là".

Stéphane Delajoux, surnommé le "chirurgien des stars", a opéré Johnny Hallyday d'une hernie discale en novembre dernier à Paris. Après d'importantes complications, le chanteur avait été à nouveau opéré deux semaines plus tard, cette fois aux Etats-Unis, et placé dans un coma artificiel.

Johnny Hallyday avait dû en conséquence arrêter une gigantesque tournée, baptisée Tour 66, une décision lourde d'enjeux financiers. L'affaire a déclenché en outre une bataille d'experts et d'avocats.

Celle-ci n'est pas terminée. Si le médecin et ses avocats s'estiment totalement blanchis par le rapport d'expertise, la défense du chanteur voit pour sa part dans le rapport des fautes imputables au chirurgien.

Des suites juridiques à l'affaire sont toujours possibles mais Stéphane Delajoux a dit vendredi espérer une réconciliation avec le chanteur, âgé de 67 ans et toujours extrêmement populaire après 50 ans de carrière. "J'espère que Johnny lira le rapport", a dit le chirurgien sur Europe 1. "S'il est très honnête avec lui-même, je pense qu'il ne m'en voudra pas."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.