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Ce que l'on sait de l'arrestation de six jihadistes présumés en région lyonnaise

Les suspects ont été interpellés à Meyzieu et Vaulx-en-Velin, dans le cadre d'une enquête diligentée par le parquet antiterroriste de Paris.

Article rédigé par Marie-Violette Bernard
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La police a mené un coup de filet antiterroriste à Meyzieu, dans la banlieue lyonnaise (Rhône), le 17 septembre 2014. (GOOGLE MAPS)

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a "salué" mercredi 17 septembre l'arrestation de six jihadistes présumés dans la banlieue lyonnaise, dans le cadre d'une enquête sur une filière jihadiste de départs vers la Syrie. Ce coup de filet intervient alors que les députés viennent d'adopter l'interdiction administrative de quitter le territoire, visant à empêcher le départ de candidats au jihad.

Francetv info fait le point sur ce que l'on sait de ces arrestations.

Six personnes ont été arrêtées depuis mardi

Six personnes, dont deux mineurs, ont été interpellées en banlieue lyonnaise par des policiers du Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN), a indiqué mercredi le ministère de l'IntérieurL'opération a débuté vers 7h15, mardi matin, par l'arrestation du conducteur d'un monospace gris à Meyzieu (Rhône), selon Le Progrès.

Selon une source policière, un frère et une sœur figurent parmi les personnes appréhendées lors de ce coup de filet à Meyzieu et Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon. Une seconde intervention des forces de l'ordre s'est déroulée mardi matin autour d'une maison de l'est de l'agglomération lyonnaise, mais ne s'est pas soldée par une arrestation.

Des armes ont été saisies

Durant les perquisitions, les forces de l'ordre ont découvert et saisi des "armes et [des] équipements dont il appartiendra à l'enquête judiciaire de déterminer la finalité", notamment des armes de poing, rapporte BFMTV.

Les suspects auraient recruté des femmes pour le jihad

Ce coup de filet a été réalisé dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en juillet par le parquet antiterroriste de Paris, pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

La Direction générale de la sécurité intérieure, qui mène l'enquête, soupçonnait ces six personnes de participer au recrutement de jeunes femmes candidates au jihad en Syrie, rapporte l'AFP. L'un des suspects serait en outre lié au groupuscule islamiste Forsane Alizza"les Cavaliers de la fierté", dissous en 2012, selon une source policière.

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