Ils sont les victimes collatérales du projet Grand Paris Express. Une vingtaine d'habitants de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) pourraient être expropriés afin de faire de la place pour l'immense projet de construction d'un réseau de transports publics de 200 km autour de Paris. Certains, comme Abderrahmane Fekkane, ancien boucher à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), ont déjà dû se résoudre à céder leur bien. Le commerçant a signé un accord à l'amiable en 2017.90 % des dossiers réglés à l'amiable"C'est difficile de définir comment on peut être bien indemnisé, souligne l'avocat Me Gilles Caillet au 19/20 de France 3. D'abord et avant tout parce que l'expropriation ne prend jamais en compte l'impact psychologique, ce que l'on appelle le préjudice moral." Selon la société du Grand Paris, 90 % des dossiers sont réglés à l'amiable en évitant l'expropriation. 400 familles, commerçants ou entreprises ont déjà dû déménager pour laisser place au Grand Paris Express.