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"Il faut tourner la page Sarkozy", estime Bernard Debré

Le député UMP de Paris Bernard Debré, soutien de François Fillon, a également qualifié Jean-François Copé de "Bonaparte au petit pied".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Bernard Debré, à Paris, le 22 mai 2012. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

SUCCESSION A L'UMP - La course à la présidence à l'UMP va-t-elle balayer la dernière présidence ? De nombreux partisans de François Fillon pensent "qu'il faut tourner la page Sarkozy", a déclaré vendredi 9 novembre le député UMP de Paris Bernard Debré, sur Public Sénat. "Tout le monde pense que Nicolas Sarkozy ne reviendra pas, ceux qui ne le pensent pas l'espèrent, et c'est Copé", a ajouté ce soutien de l'ancien Premier ministre.

Bernard Debré n'a pas épargné l'actuel secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé. "On le sait parfaitement bien qu'il est agité, tous les jours il y a quelque chose de nouveau, c'était le racisme anti-blanc, c'était le pain au chocolat, c'était le référendum, c'était descendre dans la rue (...) C'est de l'agitation qui permet un calcul politique", a estimé le député de Paris. "Il veut faire croire (...) 'je suis là, je suis là, je suis incontournable, s'il y a une manifestation je serai devant' (...) il voudrait jouer le Bonaparte au petit pied."

Pour les copéistes, ces propos sont "une faute"

Les déclarations de Bernard Debré ont provoqué de vives réactions dans le camp de Jean-François Copé. "J'aimerais savoir si François Fillon désavoue ou pas les propos de Bernard Debré !", a déclaré à l'AFP le sénateur de Paris Pierre Charon, en interpellant l'ancien Premier ministre.

"C'est une faute. Ce proche de François Fillon vient vraiment de franchir la ligne jaune par rapport aux attaques vis-à-vis de l'ancien président en exprimant la volonté manifeste de l'envoyer aux oubliettes. Nous ne l'accepterons pas !", a réagi l'ex-députée Valérie Rosso-Debord.

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