Calais : deux compagnies de CRS appelées en renfort après les violences entre migrants

Article rédigé par Ilan Caro, Vincent Daniel, Elise Lambert
France Télévisions
Publié Mis à jour
Une voiture de police stationne devant un rassemblement de migrants, à Calais (Pas-de-Calais), vendredi 2 février 2018.  (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Gérard Collomb, qui s'est rendu sur place, a dénoncé un "degré de violence jamais connu". Plusieurs personnes ont été blessées par balles lors d'un affrontement entre Erythréens et Afghans.

Ce qu'il faut savoir

Une vingtaine de blessés, dont quatre entre la vie et la mort touchés par balles : de violents affrontements entre migrants afghans et africains ont éclaté jeudi à plusieurs endroits de Calais (Pas-de-Calais). Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a annoncé vendredi 2 février au matin l'arrivée deux compagnies de CRS en renfort. Suivez notre direct.

Vingt-deux personnes hospitalisées. Vingt-deux personnes ont été hospitalisées, selon un dernier bilan officiel. Cinq migrants ont été touchés par balles, dont quatre grièvement, et l'un d'eux a reçu une balle dans la nuque, selon une source policière citée par l'AFP.

Un ressortissant afghan recherché. Selon une source policière citée par l'AFP, un ressortissant afghan est recherché. Cet homme, âgé de 37 ans, est suspecté d'être l'auteur de coups de feu sur des Erythréens jeudi, tout près de l'hôpital de Calais où avait lieu une distribution de repas vers 15h30.

Des événements "exceptionnellement graves". "On a atteint une escalade de la violence devenue insupportable pour les Calaisiens et les migrants", a déclaré Gérard Collomb, qui s'est rendu en début de nuit sur les lieux de l'une des rixes. "C'est un degré de violence jamais connu," a-t-il déclaré un peu plus tôt devant la presse au commissariat, déplorant des événements "exceptionnellement graves".