Manuel Valls reçoit les représentants des taxis ce soir

France Télévisions
Publié Mis à jour
Des chauffeurs de taxi en grève stationnés porte Maillot à Paris, le 28 janvier 2016. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Les représentants des chauffeurs, en grève depuis deux jours, seront reçus à Matignon par le Premier ministre, jeudi soir, à 20h30.

Ce qu'il faut savoir

Le Premier ministre, Manuel Valls, doit recevoir, jeudi 28 janvier, à 20h30, l'ensemble des organisations de taxis, deux jours après une précédente rencontre, alors que la mobilisation contre les VTC se poursuit. Selon la secrétaire générale de l'Union nationale des taxis (UNT), Séverine Bourlier, il s'agit de "faire un point sur le travail qu'on a effectué", notamment des "propositions de lutte efficaces, concrètes et immédiates" contre les infractions constatées aux règles de la profession.

Deux syndicats dénoncent "un dialogue de sourds". Deux organisations ont claqué la porte de Matignon, où elles ont été reçues, en début d'après-midi, par Laurent Grandguillaume, le médiateur nommé par Manuel Valls pour résoudre cette crise.

1 400 taxis mobilisés en Ile-de-France. C'est le décompte, selon des sources policières, du nombre de taxis qui restaient mobilisés au niveau des aéroports d'Orly et Roissy, des abords du ministère de l'Economie, à Bercy, et de la porte Maillot. Selon un journaliste présent sur place, des manifestants se dirigeaient, jeudi après-midi, vers les 7e et 8e arrondissements, où se trouvent Matignon et l'Assemblée nationale.

Une mobilisation suivie en province. Des barrages filtrants ont été installés par 300 taxis près de l'aéroport de Blagnac et de la gare de Matabiau, à Toulouse, où des opérations escargot ont bloqué les périphériques. Des chauffeurs de taxi ont passé une deuxième nuit consécutive sur la place de la Castellane, à Marseille, et ont pertubé le trafic sur l'autoroute A50, près de Toulon.

 Uber propose un "fonds de transition" pour les taxis. Le directeur d'Uber France imagine un fonds privé, "qui pourrait aider les derniers acheteurs de licence". L'initiative ne concernerait donc pas tous les taxis, mais seulement les nouveaux venus "très récents" qui ont vu la valeur de leur licence se déprécier.