Festival de la BD d'Angoulême : paroles de dessinatrices
France 3 a rencontré deux dessinatrices qui refusent la langue de bois et dénoncent le sexisme dans la bande dessinée.
Dénoncer le sexisme dans la bande dessinée, c'est son combat. Depuis le début de sa carrière, Florence Cestac n'a cessé de plaider la cause des femmes dans ses albums. Elle a été l'unique lauréate du Grand prix du festival d'Angoulême en 2000. 15 ans après, la dessinatrice aurait aimé qu'une autre femme soit couronnée cette année. "Les gens d'Angoulême, c'est les anciennes générations. Il ont tellement eu l'habitude d'être entre mecs qu'ils s'imaginent que ça continue toujours comme ça. Il est temps de changer maintenant il y a des filles, elles sont là, elles sont présentes, elles ont une oeuvre, elles sont importantes", commente Florence Cestac.
Mouvement anti-sexiste
Boudés par le festival, les grands noms féminins du neuvième art ont pourtant aujourd'hui un public fidèle. Parmi ces femmes Claire Bretécher ou Penelope Bagieu. Cette dernière est devenue le symbole de la nouvelle génération, une star grâce à son blog, "les culottées". Après la polémique sur la présence des femmes à Angoulême, Penelope Bagieu a lancé un mouvement anti-sexiste. Elle dénonce un regard souvent teinté de condescendance et de paternalisme de la part de ses confrères.
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