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Avec l'affaire des "Poussins", les couacs font leur retour au gouvernement

Francetv info revient sur les couacs et sur les sujets de division entre ministres depuis le début du quinquennat. 

Article rédigé par Bastien Hugues, Vincent Matalon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 14 min
Les ministres se réunissent pour la photo de famille du gouvernement, le 4 juillet 2012 à l'Elysée. (WITT / SIPA)

2 juin : Pinel contredit Ayrault sur la réforme de l'auto-entreprenariat

Face à la fronde des auto-entrepreneurs, Jean-Marc Ayrault se veut rassurant : la réforme qu'il entend mener pour restreindre ce statut ne touchera que les métiers du bâtiment, assure le Premier ministre. Oui mais voilà, deux jours plus tard, la ministre de l'Artisanat et du Commerce, Sylvia Pinel, contredit le chef du gouvernement, en affirmant que d'autres secteurs seront concernés ! 

2 mai : Montebourg et Moscovici divergent sur la vente de Dailymotion à Yahoo! 

Début mai, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, reconnaît qu'il est intervenu pour faire capoter la vente de Dailymotion, la plateforme de vidéos française, à la firme américaine Yahoo!. "Nous ne pensons pas que ce soit une bonne opération d'abandonner Dailymotion entre les mains d'une société, Yahoo!, dont la santé est parfois vacillante (...)", justifie-t-il, assurant avoir pris cette décision "en relation avec Pierre Moscovici". Problème : "Ce n'est pas un dossier dans lequel j'ai été particulièrement impliqué, fait savoir le ministre de l'Economie. Je n'ai pas eu tous les éléments en ma possession."

30 avril : Duflot et Canfin s'opposent à Valls

Le 27 avril, le ministre écologiste Pascal Canfin, chargé du Développement, doit se rendre au Mali. Mais alors qu'il doit embarquer, il constate que son avion transporte également un Malien faisant l'objet d'une expulsion du territoire. Il joint alors  son collègue de l'Intérieur, Manuel Valls, pour lui demander d'annuler l'expulsion, mais essuie un refus. Canfin annule alors son déplacement, et reçoit, le 30 avril, le soutien de Cécile Duflot : "Je partage ce qu'a pu ressentir Pascal Canfin et ce qu'ont pu ressentir de nombreux passagers qui ont été témoins de ces expulsions, qui sont parfois très violentes".

24 avril : le gouvernement se divise sur l'amnistie sociale

Pendant plusieurs semaines, une proposition de loi visant à amnistier des syndicalistes auteurs de dérapages lors de mouvements sociaux fait débat. Des ministres comme Christiane Taubira, Benoît Hamon ou Cécile Duflot y sont favorables. Mais le 24 avril, le gouvernement fait savoir qu'il est contre ce texte. Le lendemain, Cécile Duflot laisse éclater sa colère au Sénat face à son collègue Alain Vidalies, dans une scène filmée par France 3.

24 février : Peillon veut raccourcir les vacances d'été, enfin, dans l'idéal...

Le 24 février 2013, durant une émission télévisée, le ministre de l'Education, Vincent Peillon, juge qu'il serait "idéal" de raccourcir les vacances d'été à six semaines. Puis rétropédale, quelques minutes plus tard, en affirmant n'avoir "jamais dit" vouloir réduire les congés estivaux. De son côté, Matignon répond à l'AFP que "cette piste n'est pas à l'ordre du jour".

3 février : la procréation médicalement assistée fait cafouiller le gouvernement

Interrogée sur la position du gouvernement au sujet de l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes homosexuelles, dimanche 3 février, Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, indique que cette proposition sera abordée dans le cadre de la loi sur la famille, "avant fin 2013". Une déclaration fracassante, puisque jusqu'alors, l'exécutif évoquait l'organisation d'un débat fin mars. Quelques minutes plus tard, depuis le Cambodge, Jean-Marc Ayrault désavoue sa ministre. Il laisse entendre que le débat pourrait être encore repoussé, en fonction de la date à laquelle le Comité consultatif national d'éthique se prononcera à ce sujet.

Ce double changement de cap agace les parlementaires socialistes, qui menacent alors de proposer le vote de la PMA quelle que soit la position du gouvernement sur la question. Au terme de 24 heures de tensions et de cafouillages, Jean-Marc Ayrault finit par trancher, lundi 4 janvier au matin : le gouvernement proposera une loi sur la famille qui comprendra des dispositions sur la PMA... avant la fin de l'année.

30 janvier : la circulaire Taubira parasite le débat sur le mariage pour tous

Au lendemain de l'ouverture de l'examen du projet de loi sur le mariage pour tous, Le Figaro révèle, mercredi 30 janvier, l'existence d'une circulaire publiée par le ministère de la Justice, qui recommande d'accorder le certificat de nationalité aux enfants nés d'un père français et d'une mère porteuse à l'étranger. Tout au long de la journée, la droite accuse Christiane Taubira de vouloir "légaliser en catimini" la gestation pour autrui (GPA). La principale intéressée dément tout cafouillage, mais les députés de la majorité sont moins tendres, et dénoncent un "mauvais timing" de la part de la garde des Sceaux.

Pécresse : "Le gouvernement avance masqué" (Francetv info)

29 janvier : le vrai-faux retour du droit de vote des étrangers

Personne ne s'y attendait. Alors que la guerre au Mali et l'ouverture des débats autour du mariage pour tous à l'Assemblée naitonale focalisent l'attention, les conseillers de Jean-Marc Ayrault glissent mardi 29 janvier à des journalistes que le Premier ministre va prendre "une initiative imminente" en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales. L'attente est d'autant plus importante que l'on croyait la promesse enterrée, faute de majorité des 3/5e au Parlement.

Mais la fameuse initiative n'a rien de fracassant : il s'agit d'une simple consultation des groupes parlementaires sur ce sujet. Le porte-parole des députés PS déplore une annonce "survendue", "qui n'en est pas une d'ailleurs puisqu'elle était prévue de longue date !".  

9 janvier : Lamy déterre les récépissés pour lutter contre les contrôles aux faciès

C'est un peu le couac-boomerang, qui revient lorsque l'on ne s'y attend pas. Alors qu'en  octobre et en décembre, Cécile Duflot et Benoît Hamon s'étaient tour à tour fait sèchement recadrer par Manuel Valls pour avoir proposé "l'expérimentation" des récépissés lors des contrôles de police, François Lamy remet le sujet sur la table mardi 8 janvier.

Lors de la présentation de ses vœux aux habitants de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le ministre de la Ville déclare qu'il s'agit de "l'un des outils possibles de lutte contre les contrôles d'identité à répétition et au faciès". L'opposition ne se fait pas prier et dénonce un "couac" qui traduit "les vieux réflexes flicophobes socialistes".

1er décembre : Montebourg menace de démissionner

C'est l'un des "clashs" majeurs de la première année de présidence Hollande. Alors qu'il propose de nationaliser temporairement le site ArcelorMittal de Florange, Arnaud Montebourg est sèchement recadré par Jean-Marc Ayrault. Au point d'envisager de démissionner. C'est à l'Elysée que François Hollande, in extremis, parvient à le dissuader de passer à l'acte.

30 octobre : Jean-Marc recadre Ayrault au sujet du retour à la semaine des 39 heures

Dans Le Parisien, le 30 octobre, Jean-Marc Ayrault explique qu'il n'y a "pas de sujet tabou" quant à un retour à la semaine des 39 heures. "Pourquoi pas ?", ajoute-t-il. Mais dans la foulée, le ministre du Travail, Michel Sapin, rétorque qu'"il ne faut pas supprimer les 35 heures". Et aussitôt, le Premier ministre corrige sur France Info ses propres propos, assurant qu'"il n'est pas question de revenir sur les 35 heures". Trop tard : la droite a déjà saisi la balle au bond, se disant prête à "ouvrir immédiatement" le dialogue avec le gouvernement.

24 octobre : Ayrault annonce une décision que le Conseil constitutionnel n'a pas encore prise

Mercredi 24 octobre, Jean-Marc Ayrault annonce l'annulation de la loi sur le logement social par le Conseil constitutionnel. Problème : les Sages de la rue Montpensier n'ont pas pas encore pris leur décision. L'examen du texte est prévu quelques heures plus tard. Matignon évoque une "anticipation" de la décision, mais le Premier ministre se fait recadrer par le chef de l'Etat : "Ce n'est pas à toi de le dire. Tu es Premier ministre. Le Conseil constitutionnel est une autorité indépendante", lance François Hollande à Jean-Marc Ayrault, selon les propos rapportés par un conseiller au JDD

16 octobre : Cahuzac désavoué sur l'élargissement de la redevance télévisée aux résidences secondaires

Le 14 octobre, le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, explique que "le gouvernement est favorable à un amendement parlementaire" sur l'élargissement de la redevance télé aux résidences secondaires. L'idée a d'ailleurs reçu le soutien de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. Mais deux jours plus tard, patatras : le même Jérôme Cahuzac explique qu'il n'est finalement "pas certain" que le gouvernement soutienne cette voie. Au même moment, Jean-Marc Ayrault confirme que cette idée n'est "pas la position du gouvernement"

16 octobre : divergences sur la taxation des œuvres d'art

Les discussions autour du budget de l'Etat pour 2013 suscitent d'autres remous. Alors que le 10 octobre, la commission des Finances de l'Assemblée nationale adopte à une large majorité un amendement visant à inclure les œuvres d'art d'une valeur de plus de 50 000 euros dans le calcul de l'ISF, Jean-Marc Ayrault assure le 16 octobre que le gouvernement est radicalement opposé à cette disposition pourtant proposée par des députés socialistes.

15 octobre : Peillon recadré sur la dépénalisation du cannabis

Ministre de l'Education, Vincent Peillon sait bien qu'en plaidant en faveur d'un débat sur la dépénalisation du cannabis, dimanche 14 octobre, il risque fort de ne pas se faire que des amis.

Le retour de flamme ne tarde pas : alors que l'UMP crie au scandale, Jean-Marc Ayrault est contraint de jouer au pompier de service, affirmant que "les ministres doivent défendre à la fois la politique de leur ministère et la politique du gouvernement, et rien d'autre". Et selon plusieurs médias, François Hollande décroche personnellement son téléphone pour adresser à Vincent Peillon "une engueulade maîtrisée"

14 octobre : Bartolone juge "absurde" la règle des 3% de déficit décrétée par Hollande et Ayrault

Claude Bartolone, lui, ne s'est pas fait "engueuler" publiquement, mais sa sortie au sujet du retour à 3% de déficit public en 2013 n'a guère été appréciée par le couple exécutif. Dimanche 14 octobre, le président socialiste de l'Assemblée nationale a en effet expliqué qu'à ses yeux, cette règle prônée par François Hollande a "un côté absurde". Aussitôt, le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, tente de corriger le tir. Pour lui, Claude Bartolone a voulu exprimer une tâche ardue : "Moi, j'estime que 'absurde', ça veut dire 'difficile'."

12 octobre : l'Elysée et Matignon se contredisent sur le dossier des traites négrières

Deux jours plus tôt, c'est François Hollande et Jean-Marc Ayrault qui semblent s'opposer en personne, au sujet d'éventuelles "réparations" financières que la France pourrait engager avec l'Afrique au sujet des traites négrières. Alors que le chef de l'Etat assure que la question n'a pas lieu d'être, le site Mediapart (article payant) révèle que Matignon est pourtant "très ouvert" à une telle option. "La reconnaissance morale devrait suffire", insiste François Hollande, cité par Le Monde.

12 octobre : le patron des députés PS en désaccord avec Ayrault sur la procréation médicalement assistée

Le même jour, Jean-Marc Ayrault est aussi en désaccord sur un tout autre sujet avec le patron du groupe socialiste à l'Assemblée, Bruno Le Roux : ce dernier souhaite en effet que la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples d'homosexuelles soit proposée en même temps que l'ouverture du mariage aux gays et aux lesbiennes. Mais Matignon y est défavorable. Le tout donnant l'impression que les socialistes disent, sur ce sujet, tout et son contraire, comme l'explique sur son blog notre journaliste Vincent Daniel.

9 octobre : 29 députés PS refusent de voter le traité budgétaire européen

Jean-Marc Ayrault a eu beau remuer ciel et terre pendant tout le mois de septembre pour que les députés socialistes votent d'un seul homme le traité budgétaire européen, il n'est pas parvenu à ses fins. Pas moins de 29 d'entre eux ont refusé de s'exécuter, mardi 9 octobre, suscitant de nouveaux doutes sur l'autorité du chef de la majorité.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le 17 juillet 2012 à l'Assemblée.  (WITT / SIPA)

17 septembre : Valls juge que le droit de vote des étrangers n'est pas "une revendication forte"

Alors que 75 députés PS rappellent dans une lettre ouverte à François Hollande sa promesse d'instaurer le droit de vote des étrangers aux élections locales, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, fait part de ses réticences sur ce sujet. "Est-ce que c'est aujourd'hui une revendication forte dans la société française ? Un élément puissant d'intégration ? Non", affirme-t-il dans Le Monde"C'est une nécessité, (...) ce sera fait l'année prochaine", réplique  la ministre du Logement, Cécile Duflot.

31 août : Montebourg reproche à Moscovici le choix du conseiller de la future banque des PME

Quelques jours plus tôt, deux autres ministres se sont eux aussi écharpés en public. Il s'agit du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui reproche à son collègue Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, d'avoir choisi le banquier Matthieu Pigasse pour conseiller la future Banque publique d'investissement (BPI). Car Pigasse est aussi propriétaire des Inrocks, qui a pour rédactrice en chef la compagne de Montebourg, Audrey Pulvar. De quoi alimenter des soupçons de conflits d'intérêts.

26 août : Montebourg suscite un tollé à gauche en affirmant que "le nucléaire est une filière d'avenir"

Fin août également, le même Arnaud Montebourg s'attire les foudres des écologistes, en déclarant qu'à ses yeux, "le nucléaire est une filière d'avenir". Soucieux de calmer les esprits, le porte-parole du Parti socialiste, David Assouline, assure que le ministre a donné son "sentiment personnel", et que sa déclaration n'engage pas le gouvernement. L'UMP dénonce aussitôt une "cacophonie incroyable"

24 août : Cahuzac et Filippetti s'écharpent sur le retour de la pub après 20 heures sur les chaînes publiques

Cacophonie, encore, lorsque le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, et la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, s'opposent sur un retour de la publicité après 20 heures sur les chaînes du service public. Alors que le premier y est faborable, la seconde assure que "cette proposition n'a pas été retenue par le gouvernement". Jean-Marc Ayrault se sent obligé d'intervenir, en appelant ses deux ministres à "garder [leur] calme" sur cette question.

17 août : Duflot critique Valls sur la gestion des camps de Roms

Même en pleines vacances d'été, la majorité n'évite pas quelques couacs. Alors qu'avec l'aval du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, plusieurs camps de Roms sont démantelés par la police, la ministre écologiste du Logement monte au créneau.

"Stigmatiser sur une base ethnique une population déjà discriminée et expulser, dans une absurde et coûteuse logique d'objectifs chiffrés - comme l'a fait le précédent gouvernement - est non seulement honteux, c'est aussi inefficace", lance, cinglante, Cécile Duflot, en direction de Manuel Valls. Pour calmer le jeu, Jean-Marc Ayrault annonce la tenue d'une réunion interministérielle sur la question

La ministre du Logement, Cécile Duflot,et le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, le 6 septembre 2012 à Matignon. (CHESNOT /SIPA)

11 juillet : Valls enterre les récépissés promis par Ayrault pour lutter contre les contrôles au faciès

"C'est une mesure qu'on va faire." Sur BFM TV, le 1er juin, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, assure que le projet de remettre des récépissés lors des contrôles d'identité pour lutter contre les contrôles au faciès est en cours. Mais un mois plus tard, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, fait savoir que l'idée en question est abandonnée, trop compliquée à mettre en place selon lui.

13 juin : imbroglio autour de la remise en cause de certains forages pétroliers en Guyane

Mi-juin, alors ministre de l'Ecologie, Nicole Bricq annonce la "remise à plat" des permis de forage exploratoires de Shell au large de la Guyane française. Si les ONG environnementales saluent cette décision, le groupe pétrolier fait part de sa stupéfaction. Mais quelques jours plus tard, Shell est finalement autorisé à poursuivre sa campagne de forages, et Nicole Bricq est évincée du ministère de l'Ecologie au lendemain des élections législatives pour atterrir au Commerce extérieur.

5 juin : Duflot prône la dépénalisation du cannabis

Avant Vincent Peillon mi-octobre, la ministre écologiste Cécile Duflot avait elle aussi plaidé en faveur de la dépénalisation du cannabis. Début juin, elle avait estimé qu'"il fa[llait] considérer que le cannabis, c'[était] comme l'alcool et le tabac, même régime". De quoi s'attirer les foudres du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, et se faire recadrer par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

18 mai : au festival de Cannes, Benguigui s'attire les foudres de Matignon

Un peu plus tôt, c'était la ministre déléguée à la Francophonie, Yamina Benguigui, qui s'était fait remarquer. Mi-mai, en marge du festival de Cannes, elle avait en effet été aperçue à la terrasse du prestigieux hôtel Martinez. Problème : selon L'Express, Matignon n'était pas au courant de ce déplacement, et avait alors appelé le directeur de cabinet de la ministre pour lui interdire… de monter les marches du Palais des festivals.

17 mai : Peillon annonce le retour à la semaine de 5 jours en primaire… avant d'annoncer une concertation

Mais le premier véritable couac du quinquennat avait eu lieu la veille, et était l'œuvre d'un autre ministre : Vincent Peillon. Le ministre de l'Education avait en effet annoncé sur France Inter, sans la moindre discussion, le retour de la semaine de cinq jours en primaire dès la rentrée 2013. Jean-Marc Ayrault avait alors effectué le premier recadrage d'une longue série, en rappelant à l'ordre Vincent Peillon : "La méthode, c'est la concertation", avait-il rappelé à son ministre de l'Education, comme à l'ensemble de son gouvernement. 

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