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Journées nationalistes de Corte : "Il faut que les dirigeants corses arrêtent de critiquer l'État en permanence"

Le référent LREM en Corse fustige l'attitude des dirigeants nationalistes de l'île. 

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Gilles Simeoni, le président de l'executif Corse, avec Emmanuel Macron, le 6 février 2018, à Ajaccio.  (LUDOVIC MARIN / POOL)

Alors que les journées nationalistes de Corte (Haute-Corse) réunissent samedi 4 août plusieurs organisations indépendantistes et des régions autonomistes, "il faut que les dirigeants corses arrêtent de critiquer l'État en permanence", a réagi André de Caffarelli samedi sur franceinfo, référent de LREM en Corse. "Qu'ils nous prouvent qu'ils ont la capacité de faire avancer la Corse et de développer notre île", poursuit-il, après les propos de Gilles Simeoni, le président du Conseil exécutif de Corse qui affirmait samedi que "l'État fait la sourde oreille, (...) alors que les conditions sont réunies pour un apaisement définitif en Corse". 

André de Caffarelli estime que Paris a pourtant envoyé des signes positifs. "Il y a eu des avancées et une vraie volonté du président de la République d'apaiser et d'aller dans le sens des demandes des autonomistes. C'est la première fois que le statut de la Corse va être inscrit dans la Constitution et c'est une revendication des autonomistes depuis plusieurs années." 

Pour dialoguer il faut être deux. Le président de la République écoute les Corses, écoute les élus, est-ce que l'inverse est vrai ?

André de Caffarelli

à franceinfo


Pour le référent de La République en marche, l'attitude de Gilles Simeoni, le président du Conseil exécutif de Corse, et Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, n'est pas constructive. "Cette posture permanente qui consiste à critique l'État et à considérer qu'il est responsable de tous les maux n'est pas très constructive. Moi j'aimerais qu'on s'attache à des problèmes qui nous concernent tous, comme les problèmes de l'emploi, du transport, comment développer l'économie en Corse. Il faudrait que nos élus s'en emparent et arrêter de critiquer en permanence."

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