Emmanuel Macron en Corse : "Pour nous, à cette heure, il n'y a rien d'historique", estime Jean-Guy Talamoni, ancien président de l'Assemblée de Corse

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Emmanuel Macron en Corse : "Pour nous, à cette heure, il n'y a rien d'historique", estime Jean-Guy Talamoni, ancien président de l'Assemblée de Corse
Emmanuel Macron en Corse : "Pour nous, à cette heure, il n'y a rien d'historique", estime Jean-Guy Talamoni, ancien président de l'Assemblée de Corse Emmanuel Macron en Corse : "Pour nous, à cette heure, il n'y a rien d'historique", estime Jean-Guy Talamoni, ancien président de l'Assemblée de Corse (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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Invité du 12/13 info, jeudi 28 septembre, Jean-Guy Talamoni, ancien président de l'Assemblée de Corse, estime que le président de la République n'a rien annoncé de nouveau en se disant favorable à une autonomie de l'île.

En déplacement en Corse, Emmanuel Macron s'est dit favorable à une autonomie de l'île. "Pour nous, à cette heure, il n'y a rien d'historique (…) puisqu'il n'y a aucune annonce véritablement importante correspondant à ce pourquoi les Corses ont voté à la majorité absolue depuis 2017", a affirmé Jean-Guy Talamoni, ancien président de l'Assemblée de Corse, jeudi 28 septembre, dans le 12/13 info. "Aujourd'hui, on nous parle d'autonomie, mais les mots ne suffisent pas. Pour tous les juristes de la Terre, l'autonomie, cela signifie le transfert du pouvoir législatif dans les domaines autres que le régalien. Ce n'est pas ce qui est annoncé aujourd'hui", a-t-il poursuivi. 

"Loin des avancées essentielles" 

"Le fait que la Corse va bénéficier d'un article dans la Constitution, ça, c'est ce qu'on nous disait en 2018, cela fait des années. Donc en fait, il n'y a rien de bien nouveau, si ce n'est le ton qui se veut très ouvert, très bien. Mais aujourd'hui, à l'heure où nous parlons, il y a un rejet explicite de la part de l'Élysée de la co-officialité de la langue corse", a-t-il jugé. "Je ne pense pas qu'il soit opportun de crier victoire, parce que je crois que la Corse est loin des avancées essentielles dont elle a besoin", a-t-il ajouté.  

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