Attentats de Copenhague : "Nous nous sommes tous jetés au sol"

Hier, samedi 14 février, le centre culturel de Copenhage a été visé par une fusillade, alors que se déroulait un débat sur l'islamisme et la liberté d'expression. Un homme est mort et trois policiers sont blessés. L'auteur présumé des tirs a été abattu ce dimanche matin.
François Zimeray, ambassadeur de France au Danemark, était présent. Il se confie à France 2 : "Quand on y reprense, ce sont quelques secondes qui ont duré longtemps, où on n'a pas le temps de philosopher, de se poser des questions métaphysiques. On comprend ce qui se passe très bien. Et ce qui se passait, c'est le même scénario que Charlie, sauf que les policiers danois ont pu les arrêter. Malheureusement, ils sont blessés, un des participants est mort, et il y a eu ce second attentat plus tard dans la nuit".

"S'il avait pu rentrer, il n'aurait pas fait de détail"

"Nous nous sommes tous jetés au sol" au moment des tirs, poursuit-il. "Ça a été le réflexe. On n'a pas réfléchi. Dans ces cas-là, on ne réfléchit pas beaucoup mais on comprend très bien".
"Nous étions tous visés. S'il avait pu rentrer, il n'aurait pas fait de détail", conclut l'ambassadeur. Il doit accueillir Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, ce dimanche à Copenhague.