Les perquisitions menées cette nuit l'ont été dans le cadre de l'État d'urgence décrété après les attentats de vendredi 13 novembre à Paris. Pas besoin de l'autorisation d'un juge, c'est sous l'autorité du préfet que les policiers sont intervenus, comme au sud de Toulouse, dans le quartier du Mirail à la Reynerie où une dizaine de lieux ont été perquisitionnés. Ce lundi matin, cinq suspects étaient toujours gardés à vue au commissariat central.23 interpellations et 31 armes saisies19 départements ont été concernés par ces 168 perquisitions administratives, tout autour des grandes villes de France. Grenoble, Marseille, mais aussi à Jeumont dans le nord de la France ou encore près de Lyon, à Feyzin précisément où un lance-roquettes a été découvert. Toutes ces interventions ont été menées chez des individus soupçonnés d'appartenir à la mouvance jihadiste. 23 interpellations et 31 armes saisies, c'est le bilan de ces perquisitions. Cela va continuer, a promis le ministre de l'Intérieur qui a par ailleurs annoncé l'assignation à résidence de 104 suspects ces dernières 48 heures.