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Seine-Saint-Denis : cinq personnes dont quatre enfants tuées dans un différend familial à Noisy-le-Sec

Selon une source policière, l'auteur présumé des faits a été hospitalisé dans un état grave.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les homicides du 3 octobre 2020 à Noisy-le-Sec ont eu lieu rue Emmanuel Arago, non loin de la gare RER de la ville. (GOOGLE STREET VIEW)

Cinq personnes, dont quatre enfants, ont été tuées lors d'un différend familial dans un pavillon de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), samedi 3 octobre, a annoncé le parquet de Bobigny. Trois autres adultes ont été découverts en urgence absolue, dont l'auteur présumé des faits, grièvement blessé. Deux adolescents ont été plus légèrement touchés. Les faits auraient eu lieu vers 11 heures dans cette habitation située à proximité de la gare RER.

Les deux adolescents ont donné l'alerte après s'être échappés du domicile de leur oncle, qui les avait attaqués à coups de marteau. "A leur arrivée sur les lieux, les sapeurs-pompiers et les services de police [ont constaté] le décès de l'épouse de l'occupant du pavillon et de leurs deux enfants âgés de 5 et 18 mois, de leurs deux neveux âgés de 9 et 5 ans", a précisé le parquet dans un communiqué.

"Une famille sans histoire"

Les parents des deux adolescents ont été hospitalisés en urgence absolue. "L'auteur présumé des faits, présentant plusieurs plaies causées parun couteau, [a également été] hospitalisé en état d'urgence absolue", a précisé le parquet de Bobigny. Selon les informations obtenues par France Télévisions auprès d'une source policière, l'homme aurait tenté de s'égorger après la tuerie et se trouve dans le coma.

Ce pavillon était occupé par des personnes d'origine sri-lankaise, selon le parquet. "C'était une famille sans histoire, exemplaire. Je n'arrive pas à y croire", a déclaré le maire communiste de Noisy-le-Sec, Olivier Sarrabeyrouse, à l'AFP. Elu depuis quelques mois, ce dernier avait été l'instituteur de plusieurs victimes. Il a annoncé que la municipalité allait mettre en place une cellule psychologique pour les enfants et les familles. En milieu d'après-midi, un périmètre de sécurité avait été établi autour de l'habitation, d'après l'AFP. La police judiciaire de Seine-Saint-Denis et la brigade de protection des mineurs ont été saisis.

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