Bagarre entre Booba et Kaaris à Orly : revivez l'audience à Créteil

Article rédigé par Robin Prudent - Louise Hemmerlé
France Télévisions
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Devant la salle de la cour d'assises de Créteil, où avait exceptionnellement été organisée la comparution immédiate de Booba, Kaaris et leurs proches, le 3 août 2018.  (MAHAUT LANDAZ / FRANCEINFO)

Les deux rappeurs ont participé à une bagarre, mercredi 1er août, avec plusieurs de leurs proches, à l'aéroport d'Orly. Présentés en comparution immédiate vendredi, ils seront finalement jugés en septembre et ont été placés en détention provisoire. 

Ce qu'il faut savoir

La star du rap français Booba, 41 ans, et son ex-poulain Kaaris, 38 ans, devaient être jugés en comparution immédiate pour violences aggravées au tribunal de Créteil (Val-de-Marne), vendredi 3 août. Ils sont poursuivis, aux côtés de neuf de leurs proches pour une bagarre qui a éclaté mercredi dans un hall de l'aéroport d'Orly. 

 Trois heures d'audience et une heure de délibéré. L'audience a débuté vers 21h30 pour s'achever vers 0h30, avant que le tribunal ne délibère sur le placement ou non des prévenus en détention provisoire. La décision est finalement tombée vers 1h30, vendredi matin. 

 Procès renvoyé au 6 septembre. Devant la "complexité des débats" et l'heure tardive, après une série d'autres procès, le tribunal a décidé de renvoyer l'affaire au 6 septembre. Le parquet a ensuite requis le placement en détention provisoire de sept personnes, dont Booba et Kaaris. Mais, à la surprise générale, le tribunal a finalement décidé de la détention des onze prévenus. Ils passeront le mois à venir à Fleury-Mérogis (Essonne) pour les uns et à Fresnes (Val-de-Marne) pour les autres.

>> Retrouvez la décision du tribunal après l'audience 

Trois plaintes déposées. La rixe ayant entraîné de légers retards de vol et la fermeture temporaire du hall d'embarquement où elle a eu lieu, Aéroports de Paris a déposé plainte pour "trouble à l'ordre public avec préjudice d'image et financier". Une deuxième plainte a été déposée par Air France qui a chiffré à 8 500 euros son préjudice dû aux retards subis par plusieurs de ses appareils. Le gérant de la boutique de duty-free où s'est déroulé l'affrontement a également déposé plainte, et a fait état de 54 000 euros de dégâts.