Quatre suspects placés en garde à vue dans le Nord après le vol d'un inestimable vase Ming dans un musée belge

"Une jarre à vin en porcelaine à décor aquatique" d'une valeur inestimable a été volée en avril dans le Musée royal de Mariemont en Belgique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Quatre suspects ont été interpellés mardi 28 mai par les polices française et belge, après le vol d'un vase Ming au Musée royal de Mariemont en Belgique. (PATRICK LEFEVRE / MAXPPP)

Un mois après le vol d'un vase Ming dans le Musée royal de Mariemont (Belgique), quatre suspects ont été interpellés mardi 28 mai par les polices française et belge, a appris l'Agence Radio France de source policière, confirmant une information du Parisien.

Dans la nuit du 20 au 21 avril dernier, "la jarre à vin en porcelaine à décor aquatique - chef d'œuvre des ateliers impériaux chinois datant du XVIe siècle (Dynastie Ming), a été volée au Musée royal de Mariemont" en Belgique, écrit le musée dans un communiqué. "Trois individus sont entrés par effraction et ont dérobé cette pièce majeure des collections", d'une "valeur inestimable", écrit Richard Veymiers, le directeur du musée, sur les réseaux sociaux.

Piégés par la police

Les suspects sont aperçus par les autorités belges en direction de la France, la police judiciaire de Lille est ainsi co-saisie de l'affaire, selon cette source policière. Il y a une dizaine de jours, les suspects contactent le Musée de Mariemont et lui proposent de rendre le vase en échange d'une rançon de plusieurs millions d'euros en liquide.

Prévenus par la direction du musée, les enquêteurs belges et français mettent alors en place une opération de police pour récupérer le vase. Un rendez-vous est fixé sur un parking de Roubaix (Nord).

Un enquêteur se rend mardi au rendez-vous, muni d'une valise remplie de faux billets. C'est alors que deux suspects sont interpellés. Ils sont de nationalité française. Le vase est récupéré dans l'opération, confirme cette source policière, mais légèrement abîmé. Deux autres suspects sont interpellés côté belge, accusés d'avoir dirigé les opérations par téléphone. Eux aussi sont Français. Les quatre suspects ont été placés en garde à vue mardi.

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