Paris : deux hommes, soupçonnés de proxénétisme envers deux jeunes mineures, en garde à vue
Trois personnes, soupçonnées d'avoir enlevé et séquestré deux jeunes filles de 15 et 17 ans pour les forcer à se prostituer, ont été interpellées samedi 10 février, a appris franceinfo dimanche 11 février de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien. Les trois suspects, deux hommes et une femme, ont été placés en garde à vue dans la foulée, indique le parquet de Paris à franceinfo.
Selon une source proche, les faits se sont déroulés dimanche dans l'après-midi, vers 16h40, dans le 19e arrondissement de Paris dans un appartement situé avenue de Flandres. C'est la Brigade de protection des mineurs de la préfecture de police de Paris qui est intervenue avec les policiers du commissariat du 19e.
Des suspects sous l'emprise de l'alcool
Vendredi 9 février, le père de l'une des victimes a reçu un appel de sa fille qui avait fugué de son domicile le 16 janvier. A son père, elle a indiqué qu'elle avait été enlevée et qu'elle était séquestrée. Les enquêteurs sont parvenus à géolocaliser le téléphone de la jeune fille. Ce qui a permis d'interpeller les suspects dans cet appartement du 19e arrondissement de la capitale.
A leur arrivée, les enquêteurs ont été accueillis par trois personnes, alcoolisées. L'un des hommes a brandi une arme blanche. Les policiers ont alors riposté avec un pistolet à impulsion électrique et sont parvenus à le maîtriser.
Garde à vue levée pour la jeune femme
Les trois suspects, deux hommes de 25 et 30 ans et une femme de 22 ans, ont été placés en garde à vue samedi soir, précise le parquet. La garde à vue de la femme a été levée dimanche dans la journée, les investigations ayant permis de la mettre hors de cause. Les gardes à vue des deux hommes ont été prolongées ce dimanche soir.
Le parquet précise qu'à ce stade, les investigations, confiées à la brigade de protection des mineurs de la préfecture de police (DRPJ), ne font pas apparaître de notion d’enlèvement ni de séquestration.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.