Meurtre d'une étudiante à Rennes : un homme trahi par son ADN
Un meurtre a été élucidé dix ans après grâce à une recherche ADN. Le procès du meurtrier présumé s'ouvre aujourd'hui à Rennes.
Il aura fallu plus de dix ans pour identifier le meurtrier de Lucie Beydon. Cette étudiante de 20 ans avait été poignardée à son domicile de Rennes en septembre 2004. Nicolas Le Bouch, un cuisinier déjà condamné à 35 reprises pour des cambriolages et des agressions sexuelles, a finalement été retrouvé grâce à des analyses ADN très approfondies.
ADN inexploitable il y a 13 ans
Nicolas Le Bouch travaillait dans une pizzeria du centre de Rennes située à proximité du domicile de sa victime. Des traces d'ADN avaient bien été retrouvées en 2004 sur les lieux du crime, mais elles étaient à l'époque inexploitables. Dix ans plus tard, en février 2015, les progrès techniques ont permis à un laboratoire d'identifier l'ADN de l'agresseur. Placé en garde à vue, Nicolas Le Bouch a avoué s'être rendu chez la victime le jour du meurtre. Les jurés de la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine rendront leur verdict jeudi soir. Nicolas Le Bouch comparait pour meurtre et tentative de viol, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
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