Info franceinfo Chantage à la vidéo intime à Saint-Etienne : une nouvelle mise en examen pour l'ancien adjoint Samy Kéfi-Jérôme

Samy Kéfi-Jérôme était déjà mis en examen pour chantage dans cette affaire. Il est soupçonné d'avoir co-organisé un complot visant à faire chanter un autre adjoint, Gilles-Artigues, avec une vidéo intime.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
La mairie de Saint-Etienne (Loire), le 1er septembre 2022. (R?MY PERRIN / MAXPPP)

Après une nouvelle audition par les juges d'instruction, Samy Kéfi-Jérôme, ancien adjoint du maire de Saint-Etienne a été mis en examen mardi 6 février pour participation à une association de malfaiteurs, dans l'affaire du chantage à la vidéo intime à la mairie de Saint-Etienne, a appris franceinfo. Samy Kéfi-Jérôme était déjà mis en examen pour chantage dans cette affaire.

L'ancien adjoint à l'éducation de la mairie de Saint-Étienne est soupçonné d'avoir co-organisé un complot visant à faire chanter un autre adjoint, Gilles-Artigues, avec une vidéo intime. Il avait démissionné de ses fonctions à la mairie de Saint-Etienne en septembre 2022, après sa mise en cause dans l'affaire.

Soupçonné d'avoir participé à un deuxième volet de l'affaire

Trois autres personnes sont mises en examen : le maire, Gaël Perdriau, son directeur de cabinet, Pierre Gauttieri, et Gilles Rossary-Lenglet, l'homme qui avait révélé l'affaire et reconnu son propre rôle dans le Kompromat. Gaël Perdriau est triplement mis en examen, pour chantage, participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un chantage et détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique.

Samy Kéfi-Jérôme est également soupçonné d'avoir participé à un deuxième volet de l'affaire : un chantage du même genre sur un ancien maire de Saint-Etienne, Michel Thiollière, révélé à nouveau par Médiapart. Dans cette affaire, il n'est pas mis en examen, mais a été placé sous le statut de témoin assisté, a appris le service police-justice de franceinfo, toujours de sources concordantes.

Contacté par franceinfo, son avocat, Me Mathias Chichportich, n'a pas souhaité faire de commentaire.

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