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Incendies en Gironde : à Landiras, "le feu est loin d'être maîtrisé, loin d'être fixé", explique le maire

Les flammes ne sont pas encore éteintes et l'incendie peut reprendre, prévient Jean-Marc Pelletant, le maire de Landiras, qui se désole des dégâts sur la végétation et l'économie locale.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Un hélicoptère Airbus H225 survole Landiras, en Gironde, le 23 juillet 2022. (BENOIT TESSIER / AFP)

A Landiras, "le feu est loin d'être maîtrisé, loin d'être fixé, il est à la limite contenu, mais il reste encore actif", rapporte dimanche après-midi sur franceinfo le maire de la commune, Jean-Marc Pelletant. Dans certains endroits, "le feu a repris".

Les reprises sont dues au sol, composé de tourbe dans ce secteur. "Le feu couve sous la tourbe et ressort à certains endroits", explique Jean-Marc Pelletant. Les pompiers sont obligés de "garder le feu, jour et nuit", et "d'intervenir le plus tôt possible pour éteindre ces flammes qui ressortent du sol".

14 000 hectares ont brûlé dans le secteur

Selon le maire de Landiras, il faudra surveiller le feu de cette façon "pendant deux mois". Sur la commune, 3 000 hectares ont brûlé, "on avoisine les 14 000 hectares sur tout le secteur", détaille-t-il. Les moyens humains mobilisés sur le terrain commencent à diminuer : "En début de semaine, nous avions 1 200 pompiers, actuellement il y en 350". Les Canadair et bombardiers d'eau ne tournent plus, ils "sont en attente".

Sur le secteur de Landiras, "il reste deux ou trois villages évacués, cela représente un peu plus de mille personnes, toujours hébergées dans les salles polyvalentes des alentours". Le maire insiste sur le fait qu'il y a très peu de dégâts matériels : "Deux maisons ont brûlé, dont une qui était abandonnée. C'est vraiment une prouesse".

Quant aux conséquences économiques de ces incendies, Jean-Marc Pelletant pointe surtout le sort des sylviculteurs - qui s'occupent des forêts : "J’ai des gens qui ont les larmes aux yeux, ils ont tout perdu. Cette forêt de 5 300 hectares était l'une des principales ressources du village, l'économie est aussi basée sur le bois." Selon le maire, les propriétaires vont devoir attendre "15 à 25 ans pour retrouver des revenus", si toutefois il n'y a pas" d'autres "incendies".

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