Cet article date de plus de dix ans.

Décès dans une colonie : l'eau et la nourriture ne seraient pas en cause

Les premières analyses de l'eau du centre de vacances où séjournait le petit garçon décédé la semaine dernière ne permettent pas d'expliquer les causes de sa mort.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le centre de vacances Saint-Bernard à Ascou © Maxppp)

La mort du petit Abdelrazak reste pour l'instant inexpliquée. Il y a une semaine, le garçon de 8 ans était décédé après s'être plaint de douleurs au ventre, alors qu'il séjournait dans une colonie à Ascou, dans l'Ariège. Les autorités avaient ordonné des analyses de l'eau du robinet du centre et des aliments servis aux enfants.

"A ce jour, à la lecture des premiers résultats, rien ne permet de confirmer que l'eau de distribution du chalet et les repas servis lors du séjour dans la colonie soient en cause dans le décès de l'enfant ", a annoncé mercredi le ministère de la Santé.

L'eau du centre de vacances avait été jugée non conforme début juillet par l'Agence régionale de la Santé, les 140 enfants présents dans le chalet buvaient donc de l'eau en bouteille. "Les premiers résultats de ces analyses confirment la présence de bactéries dans l'eau distribuée dans le chalet ", a précisé le ministère. Mais "les bactéries retrouvées en très faible quantité pour l'instant dans l'eau ne sont pas hautement pathogènes ".

Résultats cruciaux pas avant le 31 juillet

De nouvelles analyses sont attendues dans les prochains jours. Mais seuls les résultats cruciaux d'examens anatomo-pathologiques ordonnés par le procureur de la République de Foix à la suite de l'autopsie permettront de déterminer la cause précise de l'infection. Ces résultats ne seront pas connus avant le 31 juillet au plus tôt. 

Mercredi matin, 200 personnes ont participé à la mosquée d'Orly dans le Val-de-Marne à une prière mortuaire pour Abdelrazak, dont les obsèques auront lieu jeudi à Sétif en Algérie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.