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Attaque au couteau à Annecy : l’assaillant "n’aurait pas dû être en France", affirme Éric Ciotti (LR)

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Attaque au couteau à Annecy : l’assaillant « n’aurait pas dû être en France », affirme Eric Ciotti (LR)
Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg
France Télévisions
Éric Ciotti, président des Républicains et député des Alpes-Maritimes, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 9 juin.

Quatre enfants et deux adultes ont été blessés lors d’une attaque au couteau à Annecy, en Haute-Savoie, jeudi 8 juin. Le pronostic vital n’a pas été levé pour deux d’entre eux, vendredi 9 juin au matin. "C’est une abomination qui s’est passée, inédite en France. Toucher un enfant, c’est toucher à ce que l’on a de plus précieux, c’est frapper l’innocence, c’est insupportable, incompréhensible", réagit Éric Ciotti, président des Républicains et député des Alpes-Maritimes, invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 9 juin.

"Il y a aujourd’hui une gestion catastrophique de l’asile en Europe"

Certains à droite, notamment au Rassemblement national, voient dans ce drame un lien avec l’immigration en France. "Est-ce que l’on a tout fait pour éviter cela, depuis des années ? […] Derrière cette affaire il y a un chaos migratoire qui bouleverse l’Europe, qui frappe la France, avec une immigration qui est devenue totalement incontrôlée et qui a un lien direct avec l’augmentation de la violence, de la délinquance", estime Éric Ciotti.

L’homme soupçonné de l’attaque était pourtant en situation régulière, il était demandeur d’asile, avait obtenu un statut de réfugié en Suède et venait de se voir refuser son statut en France. "Il n’aurait pas dû être en France. Le statut de réfugié dont il a bénéficié en Suède ne l’autorisait pas à rester aussi longtemps dans notre pays. […] Cela veut dire qu’il y a aujourd’hui une gestion catastrophique de l’asile en Europe. Il faut changer les règles françaises et il ne faut plus se soumettre à des règles qui nous sont imposées, qui sont inadaptées. C’est le cadre de notre proposition de loi constitutionnelle", précise le président des Républicains.

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