Un an après le décès d'Adama Traoré lors de son interpellation par des gendarmes, à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), ses proches organisaient samedi 22 juillet une marche commémorative.
Les larmes d'une mère. La prière, le recueillement, et surtout, la colère de plus de 500 personnes dans les rues de Persan et de Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), ce samedi 22 juillet. Soit un an après la mort d'Adama Traoré lors de son interpellation par des gendarmes. Il y a deux semaines, un nouveau rapport d'autopsie a conclu à une mort par asphyxie du jeune homme de 24 ans. Le décès pourrait donc bien résulter du plaquage au sol d'Adama Traoré par trois gendarmes lors de son interpellation, et non pas de la légère anomalie cardiaque dont il souffrait. C'est en tout cas l'hypothèse défendue par sa famille.
Aucun des gendarmes entendus
Autre élément troublant : la retranscription des enregistrements du Samu. Le médecin envoyé sur place est appelé pour une simple crise convulsive. Lui-même s'étonne, une fois à la gendarmerie, de découvrir une victime en état d'arrêt cardiaque. À ce jour, aucun des trois gendarmes impliqués dans l'interpellation d'Adama Traoré n'a été entendu par les magistrats en charge du dossier à Paris.
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