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Explosion de l'usine AZF : 15 ans après, les sinistrés toujours traumatisés

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Explosion de l'usine AZF : 15 ans après, les sinistrés toujours traumatisés
Explosion de l'usine AZF : 15 ans après, les sinistrés toujours traumatisés Explosion de l'usine AZF : 15 ans après, les sinistrés toujours traumatisés (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Il y a 15 ans jour pour jour, l'usine AZF explosait à Toulouse (Haute-Garonne).  À l'heure précise de l’explosion, 10h17, ce mercredi 21 septembre, des sirènes ont retenti dans la ville rose en hommage aux 31 victimes. France 3 a rencontré les sinistrés.

Après 44 ans passés dans son appartement du quartier de la Faourette à Toulouse (Haute-Garonne), Liliane Couzy n'a qu'une envie, le vendre et partir. Le 21 septembre 2001, son logement a été dévasté par le souffle de l'explosion. Elle et son fils ont été blessés aux oreilles. Même après les travaux, Liliane n'a plus jamais pu vivre normalement ici. "Je suis revenue ici deux jours après l'explosion. J'avais l'impression que l'immeuble était de travers. Je me tenais partout pour pouvoir marcher et monter les escaliers", se souvient-elle. Une peur s'empare alors de la sinistrée. "J'avais l'impression que l'immeuble allait s'effondrer", explique Liliane.

Des blessures invisibles
Il y a 13 ans, le 21 septembre 2001, à Toulouse, l'usine chimique d'AZF était détruite par l'explosion d'un stock de nitrate d'ammoniom. (PATRICK GARDIN / MAXPPP)

L'explosion de l'usine AZF à Toulouse a eu et a encore des conséquences multiples et durables : physiques, psychiques, matérielles et professionnelles. Pour le Service d'Aide aux Victimes (SAVIM) qui a oeuvré les premières heures, il est difficile d'établir un bilan définitif. La vie d'Anne-Marie a basculé le 21 septembre 2001. Projetée par le souffle de l'explosion, elle souffre depuis quinze ans d'acouphènes très sévères, de vertiges, de surdité partielle et d'insomnies. "J'ai fait deux séjours de plusieurs semaines en psychiatrie", explique Anne-Marie Capgras. Aujourd'hui, plus de stigmates de l’explosion dans la ville de Toulouse, mais des blessures invisibles.

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