Crash dans les Alpes : les deux domiciles du copilote perquisitionnés

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Andreas Lubitz, un Allemand de 28 ans, a volontairement provoqué la descente de l'avion alors qu'il était seul dans le cockpit, a indiqué le procureur de la République de Marseille.

Ce qu'il faut savoir

Les enquêteurs allemands perquisitionnaient, jeudi 26 mars au soir, les deux domiciles du copilote de l'A320 de Germanwings qui s'est écrasé dans les Alpes mardi. Andreas Lubitz, 28 ans, a volontairement dirigé l'appareil vers le sol, a indiqué, plus tôt, le procureur de la République de Marseille. "A ce stade, rien ne permet de dire qu'il s'agit d'un attentat terroriste", a-t-il ajouté.

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• Des perquisitions ont été menées aux deux domiciles allemands du copilote. Les enquêteurs allemands ont perquisitionné "l'appartement du copilote à Düsseldorf" ainsi que "son logement à Montabaur", où il vivait une partie du temps chez ses parents, a indiqué le parquet de Düsseldorf. Ces derniers ont été entendus par les enquêteurs, à leur arrivée en France, jeudi, où ils sont venus se recueillir sur les lieux du drame.

• Les familles des victimes se sont rendu sur les lieux du crash. Sept bus ont été nécessaires pour les transporter jusqu'au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Peu après, le nombre de victimes allemandes a été revu par le ministère des Affaires étrangères à Berlin, relevant à 75 un précédent bilan de 72 victimes. 

Seul dans le cockpit, le copilote a fait volontairement descendre l'avion. Le commandant de bord s'est absenté. "A ce moment-là, le copilote est donc seul aux commandes. C'est alors qu'il est aux commandes que le copilote manipule les boutons du Flight Monitoring System pour actionner la descente de l'appareil. L'action ne peut être que volontaire", a déclaré le procureur de la République.

Des cris au "dernier moment". "Je pense que les victimes ne se sont rendu compte de la situation qu'au dernier moment, au tout dernier moment. Dans la bande, les cris interviennent juste au dernier instant", précise le procureur.