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Selfies, congratulations et critiques... les conseillers de Paris immortalisent l'élection d'Hidalgo

Sans surprise, la socialiste a été officiellement élue maire de Paris, sous le regard des conseillers de la capitale, qui ont abondamment relayé l'événement sur les réseaux sociaux.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
La nouvelle maire de Paris, la socialiste Anne Hidalgo, aux côtés de son prédécesseur Bertrand Delanoë, à l'Hôtel de ville, le 5 avril 2014. (JOEL SAGET / AFP)

Ambiance de rentrée des classes à l'Hôtel de Ville. Les élus du Conseil de Paris ont pris le chemin de l'hémicycle, samedi 5 avril 2014, pour installer officiellement Anne Hidalgo dans son fauteuil de maire, succédant ainsi à Bertrand Delanoë

Francetv info revient sur cette séance, qui avait tout d'une formalité pour la candidate socialiste, majoritaire en sièges dans la capitale.

Dans l'hémicycle, des photos de famille

Pour certains, cette séance était un événement, leur première fois au Conseil de Paris, et ils ne se sont pas privés pour l'immortaliser. C'est le cas notamment de l'UMP Geoffroy Boulard, élu du XVIIe arrondissement, qui a profité de l'attente des résultats pour poster sur son compte Twitter un montage de plusieurs photos.

Le socialiste Thomas Lauret a lui succombé à la mode du "selfie", aux côtés de son voisin Jean-Marie Le Guen, habitué de l'hémicycle parisien. Les figures de la droite, elles, ont préféré s'afficher aux côtés de leur future chef de file, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui doit être élue président du groupe mercredi.

Le discours de NKM raillé par la majorité

Après un propos introductif du doyen de l'assemblée, Nathalie Kosckiusko-Morizet a été la première à s'exprimer. La rivale d'Anner Hidalgo a dénoncé le mode de scrutin par arrondissement à Paris, qui ne reflèterait pas "la stricte expression du vote des Parisiens". Plus tôt dans la semaine, la droite avait fait valoir qu'elle était "majoritaire en voix", en excluant les suffrages portés vers le FN, le Parti de Gauche et Lutte ouvrière.

Sans surprise, le discours de NKM a été mal accueilli par la majorité municipale sur Twitter. "Manque d'élégance absolue", dénonce le communiste Ian Brossat. "Un triste naufrage" pour le centriste Jean-François Martins. Ou encore des propos de "mauvaise perdante", selon le socialiste Jérôme Coumet. "Il faut la prévenir que c'est fini", raille l'écologiste Yves Contassot.

Une élection sans surprise

Seule candidate au scrutin, Anne Hidalgo a été élue avec 91 voix sur 163, faisant le plein des voix de la gauche unie : Parti socialiste, Parti communiste et Verts. De nombreux élus de la majorité en ont profité pour photographié leur bulletin de vote et le diffuser sur Twitter, voire leur passage devant l'urne, comme Anne Hidalgo.

Première femme élue à la tête de la capitale, Anne Hidalgo a ensuite prononcé un discours, promettant d'être "la maire de toutes les Parisiennes et de tous les Parisiens dans la diversités de leur convictions". "Au nom de l'égalité", dit-elle. Son prédécesseur, Bertrand Delanoë lui a passé le relais sur les réseaux sociaux, souhaitant une "belle vie" à Paris.

Anne Hidalgo officiellement maire de Paris (Julien Duperray / France 3 / France 2)

La nouvelle maire prend la tête d'une équipe plus restreinte, avec 21 adjoints au lieu de 36 sous la précédente mandature. Plus jeune aussi, avec de nombreux trentenaires. Et féminine, avec onze femmes pour dix hommes.

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