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Régionales en Paca : LREM se range derrière Renaud Muselier, aussitôt privé d'investiture LR

Après l'annonce du Premier ministre dans un entretien au "Journal du dimanche", la réaction de LR ne s'est pas fait attendre. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Renaud Muselier, président du conseil régional de Paca, et Jean Castex, Premier ministre, lors de la cérémonie de signature du contrat de plan Etat-Région, le 5 janvier 2021, à Toulon (Var). (NICOLAS TUCAT / AFP)

"La majorité présidentielle répond très favorablement à l'initiative de Renaud Muselier." Jean Castex a lancé une petite bombe, dans Le Journal du dimanche (article abonnés) daté du 2 mai, en annonçant le retrait de la liste LREM au premier tour des élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur, au profit du président LR sortant de la région, Renaud Muselier.

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La réaction des Républicains ne s'est pas fait attendre. Il "ne pourra pas bénéficier de l'investiture LR" en Paca, a fait savoir Christian Jacob, le patron de LR, dans un communiqué. Dénonçant des "petites manœuvres électorales en Paca par monsieur Castex", Christian Jacob affirme que "la peur de perdre des uns, ajoutée au cynisme des autres, n'a jamais fondé une ligne politique. Le premier tour doit être celui de la clarté et de la fidélité à ses convictions, ses engagements et ses alliés naturels".

La secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel, chef de file désignée par LREM dans la région "et des représentants de la majorité parlementaire vont intégrer le dispositif conduit par Renaud Muselier", avait précisé le Premier ministre, sous-entendant que les deux listes pourraient fusionner.

"C'est un exemple de la recomposition politique"

Contacté par l'AFP, Renaud Muselier avait de son côté refusé de confirmer cette fusion des deux listes, se contentant de "prendre acte" et de "se féliciter" de l'annonce du chef du gouvernement.

"Cette union va bien au-delà d'accords d'appareils, c'est un exemple de la recomposition politique", commentait encore Jean Castex dans Le JDD. Sophie Cluzel, elle, invoquait dans les colonnes de l'hebdomadaire une "occasion de pouvoir être encore plus forts". L'union, "c'est ce que nous demandent les habitants de la Région", assurait-elle.

Pour Jean Castex, "il n'y a aucun obstacle de principe" à des accords dans d'autres régions. Dans le viseur des macronistes, selon le journal : la Bourgogne-Franche-Comté, "à propos de laquelle des discussions ont déjà lieu avec les poids lourds socialistes", écrit Le JDD.

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