"Je veux la mobilisation générale" : à Nanterre, Emmanuel Macron défend sa candidature à une semaine du premier tour

Article rédigé par Catherine Fournier, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Emmanuel Macron lors de son discours à La Défense Arena de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 2 avril 2022.  (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le président sortant, candidat à sa réélection, a pris la parole vers 16h30, pour un discours entre défense de son bilan et détails de son projet.

Ce qu'il faut savoir

A une semaine du premier tour, la chaîne franceinfo (canal 27 de la TNT) vous propose ce week-end un "multiplex de la présidentielle". Samedi après-midi, Emmanuel Macron est monté sur la scène de La Défense Arena à Nanterre pour son unique meeting de campagne. Le président sortant a pris la parole vers 16h30, affirmant que "nul ne nous fera reculer""C'était notre projet, c'est notre bilan", a-t-il aussi estimé, en mettant l'accent sur l'école et la santé face à un peu plus de 30 000 personnes dans la plus grande salle couverte d'Europe. A la fin de son discours, d'une durée de 2h10, il appelé à la "mobilisation générale".

Roussel appelle ses soutiens à voter "confiants". A Villeurbanne, le candidat communiste à l'élection présidentielle a tenté de mobiliser son camp à une semaine du premier tour. Le défenseur du programme des "Jours heureux" a pris la parole vers 15h15 pour un discours d'une heure environ. "Nous irons aux urnes voter fiers, debout, confiants et souriants", a assuré Fabien Roussel.

Arthaud charge Le Pen et Macron. "Marine Le Pen ne peut pas être dans le camp des travailleurs parce qu'elle divise", a déclaré Nathalie Arthaud, invitée des "Matins présidentiels" de franceinfo. Selon la candidate de Lutte ouvrière, "toute la politique d'Emmanuel Macron a renforcé les idées nationalistes et racistes" et "apporte du grain à moudre à l'extrême droite". 

Pécresse veut "faire mentir les sondages""Il nous reste une semaine pour éclairer les Français sur le bilan d'Emmanuel Macron", a lancé la candidate LR lors d'un meeting à Saint-Raphaël (Var) vendredi. "Méfiez-vous des contrefaçons, la droite, c'est nous", a-t-elle ajouté devant environ 600 personnes. "Il faut faire mentir les sondages", a martelé la candidate LR, créditée d'environ 10% d'intentions de vote.