Les zones à faibles émissions sur les routes créent un "délit de pauvreté" pour les automobilistes, dénonce Nicolas Dupont-Aignan
Le candidat à la présidentielle a également dit qu'il souhaitait supprimer le permis à point, dénonçant des "Français qui sont rackettés financièrement parce qu'ils dépassent de 2 ou 5 km/h" la limitation de vitesse maximale".
Les zones à faibles émissions, qui doivent interdire l'accès des véhicules les plus polluants aux principales agglomérations françaises d'ici à fin 2024, créent "un délit de pauvreté", dénonce ce mercredi le candidat Debout La France à l'élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, invité des matins présidentiels de franceinfo.
Il critique une mesure s'appliquant à l'échelle d'agglomérations entières, par exemple autour de Paris avec 77 communes concernées à terme, dans le périmètre de l'A86. "La classe moyenne et les plus pauvres de nos concitoyens ne pourront plus accéder à l'hôpital ou emmener leurs enfants au stade de foot parce qu'ils n'ont pas la chance de pouvoir se payer une voiture électrique à 30 000 euros", s'indigne Nicolas Dupont-Aignan, qui se dit en revanche "jamais opposé à ce que dans un centre-ville on interdise les voitures polluantes".
Il dit "refuser la fausse écologie"
Le candidat Debout La France affirme "refuser la fausse écologie qui culpabilise les Français, notamment les automobilistes" et compte "bien sûr" revenir sur l'abaissement de la vitesse maximale à 80 km/h sur les routes secondaires.
Il propose également de "supprimer le permis à points" qui, selon lui, "n'est pas là pour la sécurité routière mais pour le fric" : "Je veux qu'on soit beaucoup plus sévères avec les chauffards, avec de vraies décisions de justice, et qu'on arrête en revanche la multiplication des radars", précise-t-il.
"Ce qui change, c'est l'emmerdement pour tous les Français qui sont rackettés financièrement parce qu'ils dépassent de 2 ou 5 km/h" la limitation de vitesse maximale", conclut Nicolas Dupont-Aignan.
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