Présidentielle 2022 : Le Pen appelle les électeurs LR "déçus" par Pécresse, "la plus macroniste", à la rejoindre

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Marine Le Pen s'exprime face à la presse lors d'un sommet de dirigeants d'extrême droite et conservateurs, le 4 décembre 2021, à Varsovie (Pologne). (WOJTEK RADWANSKI / AFP)

Après la désignation de Valérie Pécresse comme candidate des Républicains, l'extrême droite tente d'attirer à elle les militants LR séduits par Eric Ciotti.

Ce qu'il faut savoir

Les Républicains avancent et la droite de l'échiquier politique s'agite. Valérie Pécresse a été désignée candidate de LR à la présidentielle, samedi 4 décembre, s'imposant au second tour du congrès avec 60,95% des voix, contre 39,05% pour Eric Ciotti. Dans la foulée, Marine Le Pen et Eric Zemmour ont tendu la main aux électeurs LR déçus par cette issue. 

Le Pen "malheureuse pour les électeurs LR". La candidate du RN a appelé les électeurs LR "déçus" par la désignation de Valérie Pécresse, "la plus macroniste", à la rejoindre. Son rival Eric Zemmour a lui aussi invité les soutiens d'Eric Ciotti, "un indiscutable patriote", à se rallier à lui.

Pécresse première femme candidate LR. "Pour la première fois de son histoire, notre parti va se doter d'une candidate à l'élection présidentielle", s'est félicitée la vainqueur du congrès, saluant "l'audace" des votants. "La droite républicaine est de retour", a-t-elle clamé, promettant de "restaurer la fierté française et protéger les Français" avec un "projet de franche rupture".

Ciotti promet de former un "collectif puissant" avec Pécresse. Soulignant "l'immense responsabilité" de Valérie Pécresse pour "amener notre famille politique vers la victoire", Eric Ciotti a appelé la candidate à mener "une campagne de clareté absolue contre le macronisme", autour des valeurs "d'autorité, d'identité, de liberté". Il a défendu les idées "d'une droite claire, forte, sans compromission" et réclamé de "tourner le dos à la prudence".

Forte participation. Le scrutin, ouvert vendredi matin, s'est clos samedi à 14 heures. Près de 140 000 adhérents étaient appelés à se prononcer. Le taux de participation a été de 82,12%, en très légère hausse par rapport au premier tour.