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La région Paca a payé un sondage avec des questions sur l'image de son président Christian Estrosi

Vingt qualificatifs sont testés dans cette enquête : est-il dynamique, moderne, doté d'une envergure nationale, rassembleur ou sectaire ? Est-il plus à gauche ou plus à droite qu'avant ?

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Le président de la région Paca, Christian Estrosi, à Nice (Alpes-Maritimes), le 30 janvier 2016. (ERICK GARIN / CITIZENSIDE / AFP)

La région Provence-Alpes-Côte-d'azur a financé un sondage qui comptait plusieurs questions sur l'image personnelle de son président, Christian Estrosi, confirme l'entourage de l'élu Les Républicains, samedi 27 février, après un article de Mediapart (réservé aux abonnés)

Une liste de 33 politiques soumises aux sondés

Parmi la vingtaine de questions posées aux habitants de la région, consultées par l'AFP, plusieurs thématiques sont abordées, dont les transports ou les aides aux entreprises. Mais les sondés sont également interrogés sur une liste de 33 personnalités politiques, parmi lesquels l'ex-femme de Christian Estrosi, la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone, Christophe Castaner, tête de liste socialiste aux dernières régionales, et plusieurs élus régionaux du Front National, dont Marion Maréchal-Le Pen.

Cinq questions portent sur l'image de Christian Estrosi : est-elle bonne ou mauvaise, s'est elle améliorée ou dégradée ? Vingt qualificatifs sont testés : est-il dynamique, moderne, doté d'une envergure nationale, rassembleur ou sectaire ? Est-il plus à gauche ou plus à droite qu'avant, et dans quel sens doit-il, à la présidence de la région, gouverner ?

"La région n’est pas désincarnée"

Les questions de ce sondage ont été réalisées après l'élection de Christian Estrosi mais le contrat passé avec l'institut CSA, prévoyant la réalisation d'une série d'enquêtes, remonte à "la précédente majorité", celle du socialiste Michel Vauzelle, souligne l'entourage du président de la région Paca.

"C’est plutôt sain, vous trouvez pas ?", répond le directeur de cabinet de Christian Estrosi à Mediapart. "La région n’est pas désincarnée, argumente Anthony Borré. Elle est incarnée par un homme, qui est le président de l’exécutif. Ce n’est pas inintéressant de voir comment l’opinion perçoit les choses, c’est un outil qui aide à la décision et à la réflexion." Le coût de cette enquête n'a pas été divulgué.

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