"On est le premier parti de gauche dans les sondages" : au meeting de Raphaël Glucksmann près de Toulouse, les militants veulent croire à une dynamique
Y a-t-il une "glucksmania" ? Les derniers sondages donnent le sourire aux socialistes qui croient de plus en plus en une percée de Raphaël Glucksmann, leur candidat aux élections européennes du 9 juin. L'eurodéputé, candidat d'une union entre le PS et son petit parti Place publique, était en meeting dimanche 24 mars à Tournefeuille, près de Toulouse (Haute-Garonne), au milieu de militants qui veulent aller encore plus loin.
L'exercice des selfies est un peu timide pour Raphaël Glucksmann, mais des militantes adhèrent totalement. "Il donne plein d'espoir", avance l'une. "Quelqu'un de sain, simple, sincère et honnête", estime une autre. À l'entrée de la salle, un indicateur galvanise : "Inévitablement, les sondages", répond une militante. Entre 11 et 13% d'intentions de vote dans les sondages pour l'eurodéputé aux milliers d'abonnés sur les réseaux sociaux.
"On va dépasser la liste de Macron"
Rubens et Lucas, des jeunes socialistes du Rhône, se sentent pousser des ailes. "Le plus important pour nous, ça reste de dépasser la liste de Valérie Hayer", lance le premier. "On est le vote utile à gauche, affirme le second. On est le premier parti de gauche dans les sondages, on va dépasser la liste de Macron, on va chercher les 18%, on y croit. Il y a une vraie dynamique derrière tout ça."
Et Rubens a déjà son argument imparable de campagne : "Au Parlement européen, le Parti socialiste et Place publique sont dans le groupe Socialistes & Démocrates (S&D), qui peut peser dans les arbitrages, dans les négociations. Les groupes des écologistes et des Insoumis, ce sont souvent des groupes ultraminoritaires." Sauf que les eurodéputés de gauche votent souvent ensemble, peu importe leur parti.
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