Européennes : Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, sera la tête de liste de "l'Alliance rurale"

Pour donner plus de poids à cette liste il y aura le chef étoilé Pierre Gagnaire, toutefois en position non-éligible.
Article rédigé par Aurélie Herbemont
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, le 29 avril 2023. (LUCIE AMADIEU /RADIO FRANCE)

Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, sera la tête de liste de "l'Alliance rurale" aux élections européennes, a appris franceinfo auprès de cette Fédération ce mercredi.

Pour donner plus de poids à cette liste il y aura, en position non-éligible, le chef étoilé Pierre Gagnaire, selon les informations de franceinfo, confirmant une information du Point. Le lancement de cette liste est prévu mardi prochain à Paris depuis le restaurant "L'Ambassade d'Auvergne".

En début de mois de novembre, Willy Schraen avait déjà fait part de son intention de se présenter à ces élections, qui se dérouleront le 9 juin prochain, afin d'y "défendre la ruralité", "des gens de la vraie vie" et "leur mode de vie". Sur France Bleu Nord, il s'était alors fixé l'objectif "de faire au moins 3% pour être remboursé, peut-être 5% pour avoir des élus"

Pour pouvoir "encore mettre un ver de terre sur un hameçon" ou manger "une côte de boeuf sur un barbecue"

Willy Schraen entendait alors monter une liste de "vrais gens", avec "des corporations". "Moi, je suis chasseur, mais il y a la pêche et l'équitation, l'agriculture, l'élevage, les valeurs françaises, la viticulture, la tauromachie, la restauration, plein de gens aujourd'hui qui sont pratiquement des parias vis-à-vis de l'Europe et vis-à-vis d'une partie minoritaire de cette société française". 

Sa ligne est de défendre d'abord "le monde rural et la vie quotidienne des Français", face à des directives européennes et une "élite technocratique". "Les lois font partie de l'emmerdement quotidien des Français. Et vous avez les braves gens au bout qui les prennent en pleine figure tous les jours", critique-t-il. Il dénonce "cette société ultra violente qui veut tout discriminer, qui veut tout interdire", alors il s'interroge : "Est-ce que demain on aura encore le droit de monter sur le dos d'un cheval, je n'en suis pas sûr. Est-ce que demain on pourra encore mettre un ver de terre sur un hameçon à la pêche ? Je n'en suis pas sûr. Est-ce qu'on mangera encore une côte de bœuf sur un barbecue ? Je n'en suis pas sûr et on peut décliner ça sur beaucoup de choses", plaidait alors le président de la Fédération nationale des chasseurs.

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