Vélos en libre-service : GoBee Bike, un échec prévisible à Paris ?
L'entreprise GoBee Bike quitte Paris. Ses vélos en libre-service font l'objet de bien trop de dégradations. Mais son offre et son modèle économique étaient-ils vraiment viables ?
Le GoBee Bike a souffert de ses cinq mois de vie à Paris. Du coup, l'aventure est terminée, l'entreprise quitte définitivement la capitale. 3 200 de ses vélos ont été dégradés et plus de 1 000 ont été volés ou privatisés en un an dans toute la France. Le vandalisme est universel, une tragédie du bien commun... Avant la France, GoBee Bike a déjà jeté l'éponge en Italie et en Belgique à cause du vandalisme.
Un modèle économique compliqué
L'échec de GoBee Bike était-il prévisible ? Beaucoup d'internautes se sont plains de la mauvaise qualité et du manque de maintenance des vélos en question. Une remise en question du modèle économique de l'entreprise. Mais le marché du vélo en libre-service n'est pas mort. À Metz (Moselle), l'entreprise Indigo Wheel propose de se garer dans des endroits agréés par la mairie. Le vélo est doté d'un GPS qui peut détecter tout vol ou toute dégradation.
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