Nice : le président des taxis agresse un chauffeur VTC Uber
La guerre entre taxis et VTC devient physique. Ce samedi, la préfecture des Alpes-Maritimes indique que le président des taxis niçois, Alain Trapani, a été placé en garde à vue pour "violence volontaires en réunion" vendredi. Il a été interrogé pendant 24h avant d'être remis en liberté avec une convocation devatn le tribunal le 2 juillet. Un chauffeur VTC travaillant pour la compagnie Uber a déposé plainte vendredi. Il accuse Alain Trapani et plusieurs de ses collègues de l’avoir agressé.
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Vendredi, vers 17h, raconte ce chauffeur, il est venu récupérer une cliente à l’aéroport de Nice. Il dit l’avoir fait de façon "légale ". Alain Trapani l’aurait alors abordé. "Il m'a crié dessus et m'a insulté, m'a bousculé, me promettant de me ‘crever’ comme il l'avait déjà fait pour mes quatre pneus et s'en prenant aussi à ma cliente qui a été choquée. Puis je me suis retrouvé encerclé par plusieurs de ses collègues, prenant aussi un coup de poing au passage, avant de pouvoir me dégager ", a-t-il confié à l’AFP.
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Cette garde à vue a suscité la colère des autres chauffeurs de taxi. Vendredi soir, une vingtaine d’entre eux ont mis en place un barrage filtrant à l’aéroport de Nice ce samedi et une soixantaine d’autres ont manifesté devant les locaux de la Police aux frontières (PAF), où se trouve actuellement Alain Trapani. La préfecture assure qu’"aucune perturbation sur les vols ou les usagers de l'aéroport n'a été enregistrée ". Le président des taxis de Nice se rendra à la préfecture vendredi pour parler de la concurrence des VTC. Le rendez-vous avait été calé avant sa garde à vue.
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