Alain Finkielkraut violemment pris à partie par des "gilets jaunes" : la scène se déroule en plein Paris. Alors que le philosophe est contraint de rebrousser chemin, les forces de l'ordre tentent de contenir la foule, et les insultes fusent. Le face à face ne dure que quelques minutes. Au lendemain de son agression survenue le samedi 16 février, l'académicien revient sur ce moment d'extrême tension. "La haine est là, et elle m'attend assez souvent. C'est terrible à dire puisqu'à travers moi, ce qui est visé, ce sont les juifs en tant que sionistes, c'est-à-dire du fait de leur souci d'Israël", explique-t-il. Un agresseur identifié Après la diffusion des images de l'agression, les réactions d'indignation se sont multipliées sur les réseaux sociaux, à commencer par celle d'Emmanuel Macron. "Les injures antisémites dont il a fait l'objet sont la négation absolue de ce que nous sommes et de ce qui fait de nous une grande nation. Nous ne tolérerons pas", a-t-il déclaré. Le ministre de l'Intérieur a également annoncé que l'un des principaux agresseurs d'Alain Finkielkraut avait été identifié. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.