Cet article date de plus de cinq ans.

Des chauffeurs VTC bloquent le siège d'Uber à Paris

Plusieurs centaines de chauffeurs VTC français partenaires d'Uber dénoncent depuis la mi-novembre une série de changements qu'ils jugent en leur défaveur.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une voiture Uber à Paris, le 17 novembre 2017. (PIERRE GAUTHERON / HANS LUCAS / AFP)

Plusieurs dizaines de chauffeurs VTC – 300 selon leur intersyndicale – ont bloqué jeudi 5 décembre dans l'après-midi le siège d'Uber en France, rue Charlot, à Paris, selon la direction et les grévistes.

"On est 300 avec les voitures et on bloque la rue Charlot", a déclaré Brahim Ben Ali, qui coordonne à Paris le mouvement de blocage des chauffeurs débuté mi-novembre. Les forces de police ont tenté d'intervenir avant de se diriger non loin de là vers les échauffourées près de la place de la République, où débutait la manifestation contre les retraites.

La présence de "faux chauffeurs" dénoncée

Depuis la mi-novembre, plusieurs centaines de chauffeurs VTC français partenaires d'Uber ont débuté des opérations de blocage dans les centres logistiques de la plateforme, dont celui d'Aubervilliers, en Seine-Saint Denis. A l'origine de ces opérations, un changement de procédure qui suspend un chauffeur en cas de refus répétés d'une course, le privant de travail.

Les débrayages et blocages ont débuté à Lyon avant de faire tache d'huile, soutenus par une intersyndicale d'associations locales (UVH Lille, Acil à Lyon…) et par la CFDT-VTC. Les chauffeurs dénoncent également le niveau de commission prélevé par Uber (25%) et la présence de "faux chauffeurs", qui utilisent des cartes VTC usurpées et leur font concurrence.

De son côté, Uber assure contrôler strictement les chauffeurs affiliés à la plateforme. La compagnie assure qu'elle va désormais afficher le prix minimal et la distance pour chaque course, comme prévu par la Loi d'orientation des mobilités votée en novembre par le Parlement. Elle indique avoir proposé une réunion à l'intersyndicale vendredi, qui a été refusée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.