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Aéroport du Bourget : près d'une trentaine d'interpellations après une tentative d'intrusion

Des militants ont tenté de s'introduire, lundi matin, sur les pistes pour dénoncer les vols en jets privés au départ de cet aéroport situé en Seine-saint-Denis.

Article rédigé par franceinfo - Armêl Balogog
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Une soixantaine de personnes ont participé, le 31 octobre 2022, à deux actions pour dénoncer les vols en jets privés au départ de l'aéroport du Bourget. Photo d'illustration. (ERIC PIERMONT / AFP)

Près d'une trentaine de personnes ont été interpellées dans la matinée du lundi 31 octobre alors qu'elles tentaient de s'introduire sur les pistes de l'aéroport du Bourget, à cheval entre la Seine-Saint-Denis et le Val-d'Oise, a appris franceinfo auprès de sources concordantes. Au total, une soixantaine de personnes ont participé à deux actions pour dénoncer les vols en jets privés au départ de cet aéroport.

Vers 9 heures du matin, un premier groupe d'au moins 33 personnes munies de pancartes a traversé un champ situé du côté de la commune de Gonesse (Val-d'Oise) pour s'approcher des pistes de l'aéroport, mais elles ont été stoppées à une vingtaine de mètres de leur objectif par la police. Elles ont été contrôlées et conduites au commissariat de la ville pour vérification d'identité, selon une source policière.

La police interpelle 28 personnes

Au même moment, de l'autre côté des pistes, un autre groupe d'au moins 31 personnes a essayé d'envahir les pistes de l'aéroport via la commune de Dugny (Val-d'Oise), après avoir découpé à la disqueuse le grillage autour des pistes. Ces personnes ont également été contrôlées et conduites au commissariat de la Plaine-Saint-Denis pour des vérifications d'identité.

À l'issue de ces vérifications, 28 militants retrouvés à Dugny ont été interpellés pour dégradations volontaires, selon des sources concordantes. Leur disqueuse a été saisie. Contactés, les Aéroports de Paris confirment cette tentative d'intrusion et affirment qu'il n'y a eu aucun impact sur les activités de l'aéroport. Dans un communiqué diffusé lundi soir, le groupe Attac demande "la libération immédiate des activistes encore en garde à vue". "Loin de nous décourager, le durcissement du gouvernement montre que nous visons juste et nous appelons à poursuivre et amplifier les actions jusqu'à ce que les réponses politiques soient enfin à la hauteur des enjeux", revendique le collectif.

Il y a un mois, le 23 septembre, des militants d'Attac et d'Extinction Rebellion avaient bloqué l'entrée du terminal 1 de l'aéroport du Bourget pour dénoncer également "la responsabilité des ultra-riches dans la crise climatique", avaient-ils expliqué.

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