Ports : le fléau des vols de bateaux de plaisance
Chaque année, 1 000 bateaux de plaisance sont volés par des bandes organisées, et rarement retrouvés. Dans certains ports, les patrouilles sont renforcées.
Les ports sont au cœur de réseaux de trafics internationaux. Des moteurs, pièces électroniques ou bateaux entiers sont parfois volés en l'espace de quelques minutes. Alors, les propriétaires s'équipent en conséquence avec cadenas, chaînes et détecteurs de présence. Déjà victime d'un cambriolage il y a quelques années, Serge Gauthier s'est fait voler son voilier en 2020. Il a été retrouvé cinq mois plus tard, au large des îles baléares. "Nous avons l'intime conviction de l'implication dans un trafic", note ce dernier.
Des bandes organisées
En France, plus d'un million de bateaux de plaisance sont immatriculés. 1 200 sont volés chaque année, et 5 % seulement sont retrouvés. Pour lutter contre les vols, le Cap d'Agde (Hérault), l'un des plus grands ports de plaisance de France, a mis en place des patrouilles renforcées. Des agents portuaires inspectent chaque soir les canaux et pontons. La présence du service de surveillance portuaire est dissuasive, mais les vols de matériel n'ont pas complètement disparu pour autant.
Les voleurs font souvent partie de bandes organisées, venues des pays de l'Est. "Les objectifs des réseaux, c'est de les ramener dans leur pays d'origine et de maquiller les pièces et de les revendre en pièces détachées", explique le colonel Franck Vayne, commandant en second de la session de recherche de la gendarmerie maritime.
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