Réforme des retraites : mobilisation en baisse avec 1,3 million de manifestants en France, selon la CGT, et 440 000 d'après le ministère de l'Intérieur
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Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
La cinquième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites a été la moins suivie depuis le début du mouvement, selon les chiffres communiqués, jeudi 16 février. En fin d'après-midi, la CGT a annoncé que 1,3 million de personnes avaient manifesté en France, dont 300 000 personnes à Paris, un chiffre en baisse par rapport aux précédentes journées d'action dans la capitale. Le ministère de l'Intérieur a quant à lui fait état de 440 000 manifestants à l'échelle nationale, et la préfecture de police a rapporté la présence de 37 000 manifestants dans le cortège parisien, un chiffre également en baisse.
Mélenchon appelle les députés à ne pas "se précipiter" vers l'article 7. Le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, a appelé jeudi après-midi les députés à ne pas "se précipiter" vers l'article clé de la réforme des retraites sur l'âge de départ à 64 ans. "Incompréhensible retrait des amendements du PCF. Pourquoi se précipiter à l'article 7 ? Le reste de la loi ne compte pas ? Hâte de se faire battre ?", a-t-il tweeté.
Les syndicats prennent date pour le 7 mars. Le mouvement social va se poursuivre en mars : "On projette de mettre la France à l’arrêt" le 7 mars, a ainsi affirmé Laurent Berger sur BFMTV, jeudi midi. Depuis Albi, le leader syndical de la CFDT a défilé dans le cortège tarnais aux côtés des sept autres leaders de l'intersyndicale.
Moins de 8% d'enseignants mobilisés, selon le ministère. Les premiers chiffres de mobilisation commencent à être communiqués : 7,67% d'enseignants sont ainsi en grève, selon le ministère de l'Education, soit deux fois moins que le 7 février. Dans le détail, 7,09% des enseignements du premier degré (contre 14,60% le 7 février) et 8,23% du second degré (contre 13,75%) sont en grève. Ces taux sont calculés pour les seules régions qui ne sont pas encore en vacances et ne comptent donc que les professeurs de la zone C (académies de Paris, Créteil, Versailles, Montpellier et Toulouse).